VOLLEY-BALL/ CHINENYEZE FAIT DU BIEN AUX BLEUS

L’équipe de France de volley-ball dispute actuellement le mondial de la discipline qui se déroule en Pologne et en Slovénie. En huitème de finale, les Bleus ont réussi à se sortir de l’étreinte des Samouraïs bleus et à se hisser ainsi en quart de finale. Ce sera contre l’Italie le mercredi 7 septembre et ils pourront une nouvelle fois compter sur le géant Barhélémy Chinenyeze.

« Irrespirable », c’est le mot choisi par franceinfo pour résumer le match de la France face au Japon. Selon le confrère français, les Bleus n’ont pas eu la partie facile. Il leur a fallu s’accrocher, se battre jusque dans les derniers instants du match. Non seulement jusqu’au tie-break mais encore et surtout par l’effet bénéfique d’une balle de match maîtrisée.

Ce qui compte, à l’arrivée, c’est que la France a triomphé de la rude adversité du Japon pour pouvoir se hisser en quart de finale. 3 sets à 2, soit 25-17, 21-25, 26-24, 22-25, 18-16, voilà le score final. Cela a été possible grâce à l’engagement sans faille d’un certain Barthélémy Chinenyeze.

Pour lequipe.fr, le colosse français a joué un rôle immense dans cette réussite. Le journal digital français attribue ainsi la note de 8 sur 10 au jeune joueur de 24 ans. « Pour le moment, on ne voit que lui, ou presque. Passé à côté de son premier Mondial, en 2018, le central réalise un Mondial 2022 de très haute volée. Le meilleur Français depuis le début de la compétition a encore été au centre de la réussite (14/18 à l’attaque), ajoutant aussi 3 contres », témoigne le confrère dans un article consacré aux tops et flops de France-Japon.

Seul le Japonais Yuji Nushida, super star dans son pays, a eu autant de réussite que Barthélémy Chinenyeze. Du haut de ses 2, 02m, le central français est sur une dynamique remarquable. Depuis ses débuts dans le nord de la France à son éclosion en équipe de France dès 2017 en passant par son expérience polobaise, le jeune joueur né d’un père nigérian Humphrey Chinenyeze et d’une mère française Catherine Deplanque est déjà indispensable à son poste de centre. Champion olympique en 2020 à Tokyo où il avait disputé tous les matches, Chinenyeze est réputé pour son jeu au bloc.

Témoin de ses performances, Laurent Tillie, ancien sélectionneur des Bleus sous la houlette duquel Chinenyeze a commencé son aventure internationale, résume assez bien le talent et les qualités du joueur. « La première fois où je l’ai vu, je suis tombé amoureux de son bloc (…). Un franchissement aussi naturel à 18 ans est très rare. À côté de ça, il a ce détachement, cette humilité et cette dérision qui font qu’il s’intègre rapidement à tous les milieux, d’où son évolution aussi en Italie. Partout où il passe, il avance et il performe », rapporte-t-il ; avec le recul.

Sur le court terme, Chinenyeze vise sans doute de remporter un titre de champion du monde, après celui de la ligue des nations. Plus tard, son abition grandeur nature est de triompher dans le tournoi des jeux olympiques de Paris en 2024. Le défi n’est pas petit.