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FOOTBALL : LES ÉCUREUILS DU BENIN OPTENT POUR PHILIPPE TROUSSIER

Le technicien français Philippe Troussier sera nommé dans les prochaines heures le nouveau sélectionneur des Écureuils du Bénin.
En effet, selon des informations recueillies de sources concordantes par la rédaction de votre site mawakisports365.tg , les négociations auraient beaucoup évolué entre les responsables du football béninois et le Franco-ivoirien.
Après cette signature, Philippe Troussier succèdera au béninois Moussa Latoundji et aura pour principale mission de qualifier les Écureuils pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations.
Pour ces éliminatoires, le Bénin est dernier de son groupe avec 0 points après deux journées.
La rédaction apprend aussi par les mêmes sources que Philippe Troussier est arrivé au Maroc où il devrait suivre ce mardi le dernier match amical des Écureuils qui affrontent à 17h , les Bareas malgaches après leur défaite face à la Mauritanie.
QUI EST REELLEMENT PHILIPPE OMAR TROUSSIER ?
Né à Paris le 21 mars 1955, Philippe Omar Troussier est un joueur et entraîneur de football français, naturalisé ivoirien en 1990.
Après une carrière de défenseur en deuxième division entre 1974 et 1983, il commence à diriger plusieurs équipes secondaires en France avant de s’envoler pour l’Afrique en 1989. Il y passera une décennie, notamment en Côte d’Ivoire, où il remporte trois titres consécutifs entre 1990 et 1992 avec l’ASEC Mimosas, avant de prend la tête de la sélection nationale.
En 1998, il devient sélectionneur de l’équipe du Japon, qu’il mène jusqu’en huitième de finale de la Coupe du monde 2002. Après un passage au Qatar, il rentre en France en novembre 2004 pour remplacer José Anigo à la tête de l’Olympique de Marseille, mais il n’est pas maintenu en fin de saison. En 2007, il devient directeur sportif du FC Ryūkyū, un club de troisième division japonaise. Il se relance comme entraîneur en Chine, au Shenzhen Ruby en deuxième division entre 2011 et 2013, puis au Hangzhou Greentown en première division en 2015. Il a entraîné l’équipe du Viêt Nam des moins de 19 ans de 2019 à 2021.
– Carrière de joueur
Il commence sa carrière professionnelle en 1974 à l’AS Choisy-le-Roi, puis joue au poste de défenseur dans diverses équipes du championnat de France de deuxième division, dont un passage de trois ans au FC Rouen entre 1978 et 1981. Après une fin de carrière au Stade de Reims, il se dirige dès vingt-neuf ans vers une nouvelle carrière d’entraîneur.
– Carrière d’entraîneur
Son parcours de globe-trotter débute par un long passage en Côte d’Ivoire, tout d’abord en tant qu’entraîneur à l’ASEC Mimosas à Abidjan, où il remporte trois titres consécutifs entre 1990 et 1992 et où il resta invaincu pendant 105 matches, puis en tant que sélectionneur des Éléphant, l’équipe nationale. Au début des années 1990 il acquiert la nationalité ivoirienne. Il prend ensuite la direction de l’Afrique du Sud (où il entraîne les Kaizer Chiefs) puis du Maroc (CA Rabat puis FUS Rabat, obtenant une Coupe du Trône en 1995).
En 1997, Troussier contribue à la qualification des Super Eagles du Nigeria pour la Coupe du monde 1998 (pour le tournoi final en France, il se verra préférer le Serbe Bora Milutinović, un autre globe-trotter du football mondial). Après un court crochet par le Burkina Faso, qu’il emmène pour la première fois de son histoire en demi-finale de CAN en 98, c’est finalement en tant que sélectionneur des Bafana Bafana d’Afrique du Sud que Troussier participe au Mondial 1998.
Connu pour son caractère parfois très autoritaire vis-à-vis des joueurs, mais également apprécié pour ses bons résultats (ce qui lui vaut le surnom de « sorcier blanc »), la réputation de Troussier dépasse progressivement le strict cadre de l’Afrique.
Au sortir du Mondial 1998, il est nommé sélectionneur de l’équipe nippone, avec la redoutable tâche de faire briller le Japon à la Coupe du monde 2002 dont il est coorganisateur. Ne parlant pas le japonais, il sera secondé dans sa mission par un interprète, Florent Dabadie, fils de Jean-Loup Dabadie.
Cette expérience de quatre années, marquée notamment par une victoire lors de la Coupe d’Asie des Nations en 2000 (et deux autres lors des éditions 2000 et 2001 de la Coupe Kirin), mais encore par ses rapports tumultueux avec une presse locale très exigeante, s’achève par l’élimination de la sélection japonaise (en huitième de finale). À cette époque, cela représentait le meilleur résultat de cette équipe, qui ne comptait jusque-là qu’une seule participation en Coupe du monde (trois matchs perdus au premier tour en 1998).
En , Philippe Troussier est nommé à la tête de la sélection du Qatar. Il souhaite alors constituer en partie sa sélection de joueurs européens et sud-américains naturalisés mais la FIFA s’y oppose. En , il est limogé après une défaite du Qatar contre l’Indonésie lors de la première journée de la Coupe d’Asie des nations de football.
Fin , il est préféré à Jean Tigana, Rudi Völler et même à Jacques Santini, lui aussi ex-sélectionneur national, pour venir au chevet de l’Olympique de Marseille. Mais l’expérience ne durera que six mois. Dès son entrée en fonction, certains cadres de l’équipe (et notamment l’ancien international Bixente Lizarazu) n’arrivent pas à composer avec cet entraîneur jugé trop autoritaire. Plusieurs joueurs s’en plaignent et finalement Lizarazu retournera au Bayern Munich.
Après une brève période de bons résultats, Troussier ne peut empêcher la dégringolade de son équipe au classement. Il termine 5e et se qualifie tout de même pour la Coupe Intertoto 2005. Sa hiérarchie lui reproche aussi sa contre-performance en Coupe de France avec une piteuse élimination dès les 32e de finale contre Angers 2-3, club de Ligue 2 ; il sera remplacé par Jean Fernandez à l’issue du championnat.
D’ à , Troussier fut brièvement le sélectionneur de l’équipe du Maroc. Il sera démis de ses fonctions pour « divergences de vues » avec la fédération marocaine de football.
En , il devient directeur sportif du FC Ryūkyū, l’équipe de la préfecture d’Okinawa en 3e division japonaise, la Japan Football League (semi-professionnelle). Il prend tout d’abord Jean-Paul Rabier comme entraineur, qui restera un an, remplacé par Hiroyuki Shinzato.
En , alors que le club de Grenoble fait le pire départ en championnat de l’histoire, Kazutoshi Watanabe (président) l’aurait contacté pour prendre la suite de Mécha Bazdarevic. Les contacts n’aboutiront finalement pas.
Au début de 2010, il fait partie des favoris pour succéder à Vahid Halilhodžić à la tête de la sélection ivoirienne. C’est finalement Sven-Göran Eriksson qui est nommé sélectionneur des Éléphants.
Le , il signe un contrat en Chine pour entraîner le club de Shenzhen Ruby, dans le sud du pays. Il reste néanmoins salarié du FC Ryūkyū, dans un rôle proche de celui d’un superviseur.
Le , il est désigné pour diriger le club sportif sfaxien de Tunisie qu´il quitte à l´amiable trois mois plus tard après l’élimination en demi-finale de la Ligue des champions.
Le , Philippe Troussier signe un nouveau contrat en Chine afin d’entraîner l’équipe de Hangzhou Greentown club évoluant en Chinese Super League. Le premier objectif du technicien français sera de conforter l’équipe première dans l’élite chinoise avant d’en faire un prétendant aux places d’honneur grâce à un effectif qui compte plusieurs internationaux olympiques chinois.
En , il était l’un des 77 candidats au poste d’entraîneur alors vacant de l’équipe nationale du Cameroun.
Plus tard en 2018, il est devenu conseiller stratégique puis officiellement directeur technique du PVF (en), une académie de football vietnamienne. En 2019, référencé par le PVF, Philippe Troussier devient l’entraîneur principal de l’équipe nationale U19 du Vietnam.