SPORT ET VIE/ MONTRE-MOI LE DOSSARD QUE TU PORTES ET JE TE DIRAI SI TU SERAS UNE STAR…

Le numéro que le footballeur, le volleyeur, le basketteur ou autre porte au dos de son maillot est un chiffre, ou un nombre, selon la fantaisie de chacun. D’une discipline à l’autre, d’un pays à un autre, les pratiques existent et sont bien établies. Ces pratiques ont aussi évolué à travers les générations. Ce qu’on ne voit ou ne sent pourtant pas, c’est que le chiffre ou le nombre qui se trouve au dos du maillot des footballeurs ou des basketteurs est parfois chargé de plus de sens qu’il n’y paraît. Des éléments d’appréciation existent qui permettent de dire que le choix du numéro procède de logiques inopinées et vise des objectifs surréalistes. Un chiffre ou un nombre certes mais cela a généré des histoires fascinantes et inattendues.

Pratique traditionnelle

Le dossard est aussi vieux que les sports. Il permet de distinguer des concurrents en lice dans une discipline sportive. Ce chiffre ou ce nombre que le sportif porte dans son dos, sur son buste ou sur ses cuisses s’arroge même parfois le privilège de se substituer à l’identité nominale du sportif. De loin, des fans ou des spectateurs ne voient et ne reconnaissent le meilleur ou le défaillant que par le chiffre qu’il porte sur lui. Quelquefois, des supporters ou spectateurs zélés, pour congratuler ou tancer un joueur, le hèlent par son nom. « Le numéro 13, c’est un bon joueur », « Finalement, c’est le numéro 6 qui a détruit le jeu de son équipe », entend-on dire dans les stades et sur les terrains à travers le monde.

Pendant longtemps, l’attribution des numéros aux sportifs s’est faite suivant une procédure classique. Celle-ci dépend d’une discipline à l’autre certes, mais l’on peut retenir, dans l’ensemble, que c’était une procédure classique, traditionnelle dans laquelle les responsables d’équipes jouaient le rôle prépondérant.

« Quand on jouait, les numéros s’attribuaient sur une base classique. C’était l’époque où les numéros des joueurs étaient prédéfinis par leurs positions sur le terrain. Le gardien recevait d’emblée le numéro 1, le milieu extérieur droit le 7, le milieu extérieur gauche le 11, le milieu offensif le 8 et les deux avant-centres ne pouvaient pas porter autres numéros que le 9 et le 10 », témoigne Jean-Louis Koudjonou, ancien footballeur togolais des années 1980, membre de la commission de discipline de la Fédération togolaise de football (FTF).

C’est cette démarche classique qui prévaut dans les sports de main, notamment au volley-ball et au basket-ball où l’attribution des numéros de maillots relevait des prérogatives exclusives des responsables techniques. « Auparavant, les numéros étaient limités. Il y en avait de 14 à 15. Seuls les joueurs titulaires avaient des numéros fixes, les remplaçants pouvaient changer de numéros au gré des matches. Souvent, c’était les entraineurs qui attribuaient les numéros aux joueurs de manière indistincte », a expliqué Clément Gadegbeku, entraîneur de basket-ball au Togo.

Cela renferme que, selon ces explications de Clément Gadegbeku, le coach de basket-ball avait le pouvoir exclusif de faire porter à un joueur le numéro qu’il voulait. Son choix est arbitraire et le joueur n’en avait rien à redire. Qu’il reçoive un maillot avec un 12 ou un 9 dans le dos, il ne pouvait qu’assumer. Rachel Ndukwe, capitaine de l’équipe de basket-ball dames de l’Etoile filante, un club de la capitale togolaise, a fait l’expérience de cette tendance. Elle confie : « Au début, je n’avais pas de préférence. Je prenais et jouais avec le numéro qu’on me donnait ».

Hasard ou manipulation ?

Mais les temps ont changé. On peut d’ailleurs dire que les choses sont allées très vite dans les rapports des sportifs aux chiffres et nombres qu’ils portent dans le dos. Ces rapports ont changé du simple au double, presque. Naguère passifs dans la décision sur les dossards des maillots, les sportifs ont pris petit à petit le pouvoir. Jean-Louis Koudjonou a signalé ce glissement sensible en confiant au cours de l’entretien préparatoire à ce dossier : « Aujourd’hui, cependant, la question de préférence semble être la mode ».

En effet, selon les témoignages de nos différentes sources, le choix des dossards n’est du tout plus l’apanage et la prérogative exclusive des entraineurs ou responsables d’équipes. Les premiers concernés : footballeurs, basketteurs et autres, ont pris le pouvoir et font depuis quelques décennies une économie tout à fait singulière. « C’est vrai que beaucoup de joueurs tiennent à des numéros spéciaux à eux, indique Atchou Anato, ancien international togolais de volley-ball, actuel directeur sportif par intérim du Comité national olympique du Togo (CNO-Togo). Nous savons ainsi combien un joueur performe s’il se sent bien dans sa peau, s’il se sent au complet, s’il porte son « numéro fétiche. »

Jean-Louis Koudjonou explique : « Certains portent des dossards parce qu’ils aiment ces chiffres ou nombres, d’autres parce qu’ils en disent qu’il s’agit de leurs numéros fétiches ». C’est une nouvelle ère qui a ainsi démarré. Les sportifs ont changé de regard vis-à-vis des chiffres ou nombres qu’ils portent dans le dos. Ils font entrer un nouveau paradigme dans la gestion des dossards. C’est le paradigme de l’intimité et de l’affectif. Jean-Louis Koudjonou et Atchou Anato ont évoqué la formule de « numéro fétiche », c’est-à-dire d’un numéro que le sportif regarde comme un objet chargé, doté de la force irrationnelle de lui faire faire ce qu’il ne ferait pas avec un dossard que le coach aurait choisi pour lui, sans tenir nullement compte de son affect.

Atchou Anato souligne à cet effet le lien étroit que les sportifs voient désormais entre leurs performances et les dossards qu’ils portent. « On constate au niveau des sportifs de plus en plus  que le dossard rentré petit à petit dans les facteurs de performances », a-t-il indiqué, après avoir décrit certaines facettes de la nouvelle économie des dossards : « Le numéro de maillot est adopté ou choisi suivant beaucoup de paramètres. Il porte bonheur au sportif, cela peut être une date, de naissance ou autre, le nombre d’enfants, etc. Il le choisit donc peut-être parce que le numéro lui attire de la chance, si ce n’est qu’un chiffre inscrit sur un tissu. »

Sur cet aspect, Rachel Ndukwe a partagé son expérience personnelle. Elle a notamment raconté comment elle en est arrivée à choisir les deux principaux numéros qu’elle a utilisés dans le championnat de basket-ball au Togo.

« Plus tard, devenue senior et ayant réussi à m’imposer, on demandait mon avis pour le maillot à porter. J’ai donc choisi le 11 parce que c’est mon mois d’anniversaire. Je comptais là-dessus et surtout je me disais que je devais me donner à fond et finir le match avec 11 points de marqués, au moins. J’ai joué aussi avec le 14. Ce fut un choix fortuit, à la base, je m’y plais bien mais, au finish, je me dis que c’est mon chiffre porte-bonheur », a-t-elle confié. Clément Gadegbeku porte le même témoignage quand il a déclaré : « Certains choisissent comme numéro le chiffre de leurs jours de naissance parce qu’ils pensent que cela leur porte chance. La capitaine Pindra Samia de l’Etoile filante portait le numéro 10 parce qu’elle est née le 10 décembre. De leur côté, les jeunes joueurs choisissaient les numéros de leurs idoles, des joueurs qui les inspirent ou à qui ils voudraient s’identifier. »

Bien plus, le témoignage d’Atchou Anato sur son rapport personnel particulier au dossard révèle de façon pathétique la relation intimiste que le sportif peut établir entre le dossard et lui. Il raconte : « Mon numéro fétiche était le N° 12. Je l’ai adopté de l’université au club en passant par la sélection nationale. Pourquoi 12 ? D’une part, j’avais une idole de joueur, un Italien nommé Papi. Il portait le n°12 et m’inspirait beaucoup. D’autre part, le mystère du numéro 12 a été le résultat d’une fantaisie personnelle. Quand on m’interrogeait sur cet attachement presque morbide audit numéro, je répondais ceci : si le premier smash ne passe pas, le deuxième passera à coup sûr. Et ça fait 12. D’où le numéro 12 ».

Entre superstition et mysticisme

En creusant davantage le sujet, on découvre que le dossard est au centre de grandes considérations métaphysiques et parapsychologiques. Parti de faits avérés comme les succès inénarrables de beaucoup de joueurs ayant porté le numéro 7 : Cristiano Ronaldo, Kylian Mbappe, Raul Gonzalez, Eric Cantona, David Beckam, Andrey Schevchenko, Luis Figo, Franck Ribery, Kenny Dalglish, George Best ; et le numéro 10 : Pelé, Maradona, Messi, Zico, Gheorghe Hagi, Zineddine Zidane, Michel Platini, Ronaldihno (les listes ne sont pas exhaustives), on s’est posé la question de savoir si les dossards de ces joueurs ont une quelconque influence sur leurs performances. Le fait est qu’il est tout à fait saisissant que les joueurs de football les plus forts ont porté l’un des deux numéros, même si la remarque est valable pour d’autres numéros comme le 9 ou le 8, entre autres.

En outre, on évoque avec intérêt la remarque faite par une source, entraîneur de football,  sur la fortune du numéro 4 dans la sélection fanion du Togo depuis une quinzaine d’années. « Regardez par exemple ce qui se passe avec le numéro 4 chez les Eperviers. Pendant de longues années, Emmanuel Adebayor a porté ledit numéro. Après lui, que voyez-vous ? Est-ce que ce numéro est encore présent dans la sélection ? Quelles performances ont fait les rares joueurs qui ont pris ce dossard après que Emmanuel Adebayor a mis fin à sa carrière internationale ? ».  Il répond lui-même : « Ce numéro n’est pas gratuit. C’est pourquoi depuis sa retraite, plus aucun joueur n’a eu de succès dans la sélection en portant ce dossard. Il a été choisi et transformé en un bien intime par des manipulations ésotériques. Pour faire des performances avec ce numéro, il faut un autre joueur capable de briser ce qui y a été attaché. De ce fait, il faut envisager un retrait pur et simple dudit dossard dans les équipements de la sélection fanion de football ».

Cette prise de position est sans doute audacieuse mais à y regarder de près, on peut laisser ouverte la porte de l’éventualité et du possible. Serait-ce pour de telles raisons que, dans certains clubs voire sélections de football, on en arrive à retirer purement et simplement des dossards ? En ce qui concerne le Togo, on va croiser les doigts et voir si le nouveau venu chez les Eperviers, Yaw Annor, réputé pour son sens du but et pichichi de la Premier League du Ghana en 2021-2022, va démentir ces considérations en faisant des performances avec le dossard 4 dans le dos. Quoi qu’il en soit, selon Adam Fazazi, ancien sélectionneur des Eperviers U20, la question des dossards et des performances des joueurs relève de ce qu’il appelle « la spiritualité naturelle ». Il a ainsi fait remarquer que dans ce contexte un club ne choisit pas par hasard ses couleurs de maillot à domicile et à l’extérieur de même qu’il ne choisit pas son nom fortuitement. Celui qui revendique de longues années d’étude et d’analyse sur le sujet lâche, un sourire de satisfaction au coin des lèvres : « Tout cela est lié à cette spiritualité naturelle qui définit l’homme. N’étant pas éveillé ou lucide, l’homme croit qu’il est venu au monde et qu’il vit au hasard. Ce n’est du tout pas le cas. Il est lié à quelque chose dans l’univers. Il a de la réussite lorsqu’il arrive à découvrir les pesanteurs parapsychologiques auxquelles il est lié ».

Que veut-il dire concrètement ? « Aujourd’hui, le football est devenu plus spirituel que technique. Ainsi, à tous les niveaux, il se fait des consultations spirituelles. Naguère, les dossards étaient définis suivant les postes sur le terrain. On connaissait ainsi les dossards des défenseurs, des milieux de terrain et des attaquants. Au fil du temps cependant, les joueurs se sont rendu compte de l’existence de certains numéros de chance et d’autres de malchance. Certains joueurs le découvrent tout à fait par hasard. Par contre, beaucoup d’autres l’apprennent à travers des pratiques ésotériques de divination. Auprès de leurs maîtres spirituels », explique-t-il.

Il poursuit : « Tout homme est lié à un chiffre. Tout homme est appelé à être déterminé par un chiffre qui lui garantit la réussite et la chance. Certains ont de la chance avec des chiffres ou nombres pairs, d’autres le sont avec des numéros impairs. Que ce soit en Europe ou en Afrique, il y a un grand sens et un déterminisme évident avec les chiffres et les nombres ».

Il ajoute : « À défaut d’avoir comme dossard le chiffre porte-bonheur ou le chiffre fétiche, certains joueurs s’en remettent à ce qu’on appelle la composition. Cela veut dire que le joueur qui ne peut pas avoir le numéro 7 dans un club ou en sélection peut se rabattre sur le 16. L’addition des deux chiffres composant ce nombre donnant 7, il a encore de façon détournée, le chiffre 7 censé déterminer sa belle fortune. Cela fait que, au moment de s’engager avec un club, certains joueurs négocient le dossard qui leur sera attribué. S’il ne peut pas avoir le chiffre adapté à son univers métaphysique, il va recourir à la formule de la composition pour pouvoir avancer. Voilà. »

D’un ton ferme et avec une conviction inébranlable, Adam Fazazi jette le pavé dans la mare. Pour lui, la star sénégalaise Sadio Mané n’est pas ignorant de ce pouvoir déterministe des chiffres. Il en prend pour preuve les différents numéros qu’il porte, en club et en sélection. « Ces dernières années, Sadio Mané a porté le 11 puis le 10. Quand il arrive au Bayern, les précédents numéros ne sont pas disponibles, il a demandé et obtenu le 17. L’addition des deux chiffres de ce nombre donne 8, un chiffre pair comme l’est le nombre 10 qui fut déjà son dossard en d‘autres circonstances ». Il conclut : « Voilà un secret jalousement caché dans l’univers des joueurs ».

Fiaboè Kofi Séna est aussi entraîneur de football au Togo. Deux ans en arrière, il avait réussi l’exploit retentissant de ramener en première division, le club Entente II de Lomé qui cumulait 20 ans de traversée de désert en deuxième division. Celui qui n’avait pas de relations particulières avec les dossards (il a porté le 0 et le 5 à l’AS Douanes puis le 14 et le 10 à Hearts of Lion au Ghana) a tout de même des informations non moins sensibles sur le sujet. Calme olympien, visage d’enfant de chœur, notre interlocuteur a trouvé un temps mort entre une séance d’entraînement et une réunion de routine pour nous recevoir. « Bienvenue mon grand », fait-il pour commencer. « Le sujet dont tu veux qu’on parle est intéressant, je pense », ajoute-t-il dans la foulée. Puis, les échanges glissent vers sa dernière expérience à la tête de l’AS OTR et ses futurs challenges. « J’ai des contacts mais je n’ai encore rien décidé. Je t’en parlerai dès que les lignes vont bouger », avait-il conclu.

« Je suis certain d’une chose, reprend-il à un moment de l’entretien. 3, 7, 9, 12, 21, ce sont des numéros que n’importe qui ne peut porter dans un club. C’est l’apanage des joueurs charismatiques. La plupart des joueurs qui portent de tels numéros sont des leaders dans leurs équipes ». Il en donne des exemples comme Abalo Dosseh, ancien capitaine des Eperviers du Togo, Maldini pour le 3, Eric Cantona et Cristiano Ronaldo pour le 7, Ronaldo le Brésilien et Miroslav Klose pour le 9. En indiquant que la préférence ou le choix de tel et tel numéro de maillot pouvant découler des enseignements religieux, Fiaboè K. Séna rapporte l’expérience avec un prénommé Kean, entraîneur de football au Ghana dans les années 1990-2000. « Avec ce coach, les données étaient claires. « Les numéros qui comptaient pour lui, c’était le 3, le 7 et le 9. Du coup, il obligeait ses meilleurs éléments à choisir prioritairement ces numéros. Avec lui, les joueurs avec ces dossards étaient les premiers à entrer sur le terrain. »

Énergie divine

Ces différentes considérations évoquées autour des dossards reposent sur le principe que chaque chiffre est dépositaire d’une énergie, spécifiquement d’une énergie divine. Celle-ci peut être libérée au bénéfice des humains si l’on sait d’aventure comment sy’ prendre.

Selon un numérologue qui a requis l’anonymat, l’être humain est le produit des chiffres. Ainsi « notre vie, notre passé, notre présent et notre futur sont tissés dans l’entrelacs des chiffres et des nombres. Ceux-ci font l’histoire et détiennent des secrets qu’il est toujours juste et bénéfique de connaître et d’assumer », a-t-il déclaré avant de nous renvoyer à wikipedia ou à l’encyclopédie pour découvrir ce qu’on appelle la numérologie, spécifiquement la numérologie kabbalistique. Analyse et interprétation des chiffres et des nombres, la numérologie se propose de contribuer à l’épanouissement de l’être humain en se servant des informations fournies par son identité de naissance.

« On prend la date de naissance d’un individu et on additionne horizontalement les chiffres. Le résultat peut être un chiffre compris entre 1 et 9. S’il dépasse 9, on procède à l’addition des deux chiffres du nombre obtenu. L’interprétation permet de dire ce qu’il y a comme déterminisme, freins et talents, ombre et lumière », explique le numérologue. De là viennent les raisons inavouées des choix de dossards. Comme l’a soutenu Adam Fazazi, le choix du dossard peut ne pas être gratuit. La source spécialiste en numérologie s’est catégoriquement opposée à la sollicitation de dire s’il a déjà reçu des sportifs dans son cabinet certes, mais comment peut-on comprendre l’intérêt de Kalidou Koulibaly pour le dossard 26 ? Il l’a porté à Napoli ; en migrant vers Londres et Chelsea, il s’est fait un devoir de négocier, avec force renforts de propagande médiatique, le même dossard auprès de la légende John Terry qui a porté ledit dossard jusqu’à sa retraite ? En appliquant le principe de calcul en numérologie, 26 équivaut à 8 soit 2 plus 6 et le chiffre 8 est porte-bonheur, particulièrement dans la tradition chinoise.

Par ailleurs, la numérologie impose de s’interroger sur le rapport réel entre la belle fortune des légendes du football, d’hier et d’aujourd’hui, qui ont éclaboussé de leur talent le football mondial, et le chiffre 7 qu’ils ont porté ou portent sur leurs maillots. Les principes de numérologie renseignent que le chiffre 7 est non seulement un chiffre porte-bonheur par excellence, mais encore et surtout on le présente comme un chiffre magique et le chiffre de Dieu, dans plusieurs civilisations, par-dessus tout. Le kabbaliste en rajoute : « Souvenez-vous de ce que la Bible fait dire à Jésus au sujet du pardon. Il a demandé à ses disciples de pardonner 7 fois 77 fois. Regardez encore : dans le vaudou, il y a des rituels où il faut compter ou répéter des paroles 3 fois, 7 fois, etc. je suppose que vous savez aussi que dans les civilisations de la côte ouest-africaine, il y a une énergie qui se dégage lorsqu’on cous appelle à 3 reprises, avant de vous adresser la parole ». Il conclut : « Pour tout dire, il y a tellement de choses dans les chiffres et les nombres que l’homme ne peut s’épanouir totalement s’il ne découvre et assume les déterminismes attachés aux chiffres de son identité de naissance. »

On laisse le dernier mot à Rachel Ndukwe : « Le dossard est juste une sorte d‘identification. Il permet d’identifier le joueur. C’est également un signe d’appartenance à une équipe. Je ne peux donc pas dire que le dossard impacte les performances parce que le numéro ne détermine pas, a priori, ce que je sais faire. Toutefois, il faut laisser la porte ouverte parce que quand on est habitué à quelque chose et qu’on s’en sépare, cela dérange un peu le confort dont on a besoin pour bien évoluer », a indiqué la basketteuse togolaise. On va ajouter tout autant que, lorsqu’on découvre à travers des consultations ésotériques, qu’un chiffre est son porte-bonheur, on ne peut pas se permettre de l’ignorer. On l’emmène avec soi, partout et en tout temps.

La fin justifiera toujours les moyens.

 

 

 

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