REVELATIONS D’ASAMOAH GYAN SUR LES PRATIQUES MYSTIQUES DANS LE FOOTBALL

La légende ghanéenne Asamoah Gyan affirme que son club d’enfance utilisait le grigri dans certains de leurs matchs au niveau des poulains lorsqu’il était un footballeur juvénile dans la capitale du Ghana, Accra.

 

Le meilleur buteur ghanéen de tous les temps, qui est le joueur africain ayant inscrit le plus grand nombre de buts à la Coupe du Monde de la FIFA, affirme que son club d’enfance, le Cedar FC, les obligeait à se baigner avec une concoction, tout cela dans le but de remporter un match du championnat des poulains.

 

Selon Gyan, à l’époque où il jouait chez les jeunes, il y avait des jours où on les emmenait dans des endroits où ils devaient s’adonner à des activités qui les aideraient à gagner des matchs.

 

Il a également ajouté que beaucoup de joueurs pratiquent le grigri, mais c’est leur secret.

« Oui, il existe, tout ce qui porte un nom existe. Nous allons tous ensemble, comme dans les colts, et ils nous disent ‘prends ceci et baigne-toi avec, fais ceci et cela’. Et si tu ne le fais pas et que l’équipe perd, tu es responsable de la défaite. Avec Cedar, nous sommes allés une ou deux fois jouer contre Liberty et nous avons été battus quatre fois », a-t-il déclaré sur Dan Kwaku Yeboah TV.

 

« Je me souviens d’un autre match des colts, un homme nous a dit de faire quelque chose pour deux buts. Parfois, avec un cadenas, ils vous disent que si vous en marquez un, c’est fini. »

 

« Vous pouvez avoir un filet vide et tirer large quand le but unique entre, c’est tout, donc il (juju) est là. Quand quelqu’un marque un but, les gens disent généralement que c’est un but de marabout, ils savent que le grigri est là ».

 

« Nous avons tous ce que nous croyons. Quelqu’un va sortir de l’église et passer devant un marabout. Il y a beaucoup de joueurs qui, s’ils disent la vérité, font ces choses. »

 

« Quelqu’un ne vous dira pas son secret mais si vous êtes très observateur, vous verrez que quelque chose se passe. Cette personne ne vous dira pas qu’il se passe quelque chose, mais si vous êtes observateur, vous verrez certaines choses. »

 

« Vous ne pouvez pas mentionner de noms, le secret de quelqu’un, rien ne se passe dans la loge mais si la personne va dormir, vous savez ce qu’elle fait. »

 

« Si un pasteur se tient derrière la chaire vous ne savez pas ce qu’il a fait avant de venir donc votre secret est votre pouvoir. Il y a ceux qui sont très à fond dans le juju mais qui viennent et se comportent comme s’ils étaient saints », a-t-il conclu.

Félix NAHM
Félix NAHM
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