QATAR 2022/ LE GHANA VA GAGNER CE MONDIAL – MINISTRE GHANÉEN DES SPORTS

L’information peut paraître surréaliste ou relever d’une grosse plaisanterie. Il ne semble cependant point en être ainsi vu que c’est un responsable de prmeier plan qui l’a lâchée. Pour le ministre Ghanéen de la jeunese et des sports en effet, l’objectif des Black Stars est de revenir au bercail avec le trophée du mondial Qatar 2022.

La formule semble brutale certes, mais pour Mustapha Ussif, elle est l’expression d’une volonté politique clairement affichée par les autorités du pays à divers niveaux.

« En tant que place tournante du football en Afrique, le Ghana espère et croit que, plaise à Dieu, en novembre-décembre prochains, nous ramènerons à la maison le trophée de la coupe du monde avec le statut de champions », a lâché Moustapha Ussif le samedi 3 septembre dernier à Accra, selon le récit de ghanasoccernet.

Le premier responsable des sports du Ghana s’exprimait dans une conférence de presse tenue en marge de la présentation du trophée de la coupe du monde dans son pays. Il a indiqué que tous les moyens sont mis en œuvre pour atteindre cet objectif.

« Nous sommes très confiants et nous avons un plan avec tous les décideurs dans le domaine des sports au Ghana. Nous mettons en place une synergie dans le but déclaré de faire de sorte que, plaise à Dieu, en décembre, les Black Stars brillent au Qatar », a-t-il expliqué.

Utopique ou réalisable ?

La déclaration du ministre ghanéen a de quoi laisser plus d’un perplexe. Envisager la victoire d’une sélection africaine au mondial qatari en fin d’année peut relever d’une audace démesurée. Le niveau du football africain, à plusieurs égards, reste en-deça de celui des pays d’Europe et d’Amérique. Dans le palmarès de la coupe du monde, le plus grand exploit d’un pays africain est d’arriver en quart de finale. Le Cameroun, le Sénégal puis le Ghana lui-même (2010) ont réussi à atteindre cette étape.

Dès lors, comment peut-on admettre sans réserve ni doute la possibilité qu’un pays africain gagne du coup le prochain mondial ? Cela n’est pas facile à admettre et, en ce qui concerne spécifiquement les Black Stars, il revient que c’est ifficilement qu’ils se sont qualifiés à ce mondial, en éliminant le Nigéria. Quelle est donc la mesure dans laquelle cette sélection peut opérer une mutation qualitative au point de se positionner comme favorite à la victoire finale ?

Avant de frapper ce grand coup, le Ghana doit d’abord sortir de la phase de poules. Face au Portugal de Cristiano Ronaldo, à la Corée du Sud de Son et à l’Uruguay de Suarez et Cavani, il lui faudra terminer au moins à la troisièle place au terme des trois matches de poule pour continuer à faire vivre le rêve. Cela signifie qu’il faudra gagner l’un des matches contre ces adversaires mieux logés que lui au classement FIFA Coca6Cola. En a-t-il le coffre ?

Après une décennie de rêve marquée par trois présences dans le caré d’as de la CAN, une victoire moniale chez les U20 entre autres, le football ghanéen des sélectiosn et des clubs est en nette régression depuis peu. La sélection fanion ne séduit plus. Certes, il est annoncé le renfort de binationaux pour le prochain mondial, mais cela suffira-t-il pour aller chercher le trophée ?

Autrement dit, l’arrivée chez les Black Stars de joueurs tels Stephen Ambrosius, défenseur de Hambourg et ex international Espoirs allemand, Inaki Williams, l’attaquant de Bilbao, de Tariq Lamptey, latéral droit de Brighton, de l’attaquant Ransford Yeboah de Hambourg (photo ci-dessus) et de Patric Pfeiffer, défenseur du club allemand de SV Darmstadt 98 transformera-t-elle profondément la physionomie des Balck Stars pour en faire une sélection plus puissante que l’Allemagne, le Brésil, la France ou l’Espagne ?

Mustapha Ussif va répondre sans hésiter par l’affirmative. Le rendez-vous est à prendre.