PARIS 2024/ OFILI A FONDU EN LARMES

La sprinteuse nigériane Favour Ofili a fondu en larmes à la fin du 200m des jeux de Paris qu’elle a terminé à la 6^ème place. Elle se sent abandonnée à elle-même et semble expliquer sa défaite par le scandale de son absence au 100m du fait de l’irresponsabilité de la fédération nigériane d’athlétisme.

Qui pouvait consoler Favour Ofili cette nuit du mardi dans la zone mixte du stade de France. Des témoins ont vu la sprinteuse arriver dans la zone en pleurs. Elle n’a pas pu retenir les larmes et s’est libérée sans compter.

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La course s’est soldée par une défaite, la sprinteuse n’ayant pu accrocher qu’une encombrante sixième place avec un temps de 22,24 secondes. Cet échec a fait craquer la sprinteuse qui rêvant de médaille. « Favour Ofili est passée dans la zone mixte tout en pleurant. Elle se plaignait des moments difficiles qu’elle a vécus ces derniers jours, de la peine qu’elle a eue en se rendant compte que la fédération avait omis de l’inscrire au 100m », a écrit un confrère kenyan sur whatsapp.

Le confrère a surtout souligné l’absence des officiels nigérians à cet endroit, vu qu’il leur revenait, dans de pareils moments, de prendre en charge l’athlète et de la consoler. « Ce qui était davantage triste, c’est qu’il n’y avait sur place aucun officiel pour consoler l’athlète. C’est le travail de l’attaché de presse mais il n’était pas visible là-bas », a précisé le confrère. « Le Nigéria doit faire mieux. J’en ai eu le cœur brisé », a-t-il conclu.

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C’est l’Américaine Gabriella Thomas qui a remporté la médaille d’or au 200m en bouclant le demi-tour de piste en 21,83 secondes. Elle est suivie par la Sainte-lucienne Julien Alfred auteure d’un chrono de 22,08 secondes. Le podium est complété par l’Américaine Brittany Brown avec un chrono de 22,20 secondes.

VICTIME D’OMISSION

Les larmes de Favour Ofili sont le résultat ultime d’une succession de frustrations et de colère. Alors qu’elle est arrivée à Paris dans la peau d’un espoir de médaille pour la bannière vert blanc, elle a eu la désagréable surprise de constater, à quelques minutes du démarrage de la compétition, qu’elle n’a pas été inscrite au 100m.

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« C’est avec grand regret que j’ai appris que je ne disputerai pas le 100 m des Jeux olympiques. Je me suis qualifiée mais la Fédération d’athlétisme nigériane et le Comité olympique nigérian n’ont pas réussi à m’y inscrire », avait-elle annoncé sur les réseaux sociaux. Elle avait alors condamné sans détour cette impertinence de la fédération tout en soulignant sa frustration de constater que tous les efforts et tous les sacrifices consentis au cours des années de préparation sont partis en fumée du fait de l’irresponsabilité des dirigeants.

« J’ai travaillé pendant quatre ans pour gagner cette opportunité. Pourquoi ? Pour ne pas pouvoir y participer parce que les responsables des organisations compétentes n’ont pas réussi à m’y inscrire », a-t-elle déclaré le cœur lourd de chagrin.

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Sur le coup, Favour Ofili s’est rappelé le mal que la fédération d’athlétisme et le comité national olympique du Nigéria lui ont fait quatre ans plus tôt. Elle raconte : « Rappelez-vous, s’il vous plaît, que lors des derniers Jeux olympiques, je n’ai pas pu participer parce que ma Fédé, mon comité et le comité antidopage nigérian n’avaient pas réussi à réunir assez de fonds pour que les athlètes vivant aux États-Unis soient testés, ce qui avait conduit 14 Nigérians qualifiés à ne pas participer. »