LIGA/ BILBAO REDOUTE LE DÉPART D’INAKI POUR LA CAN

Les premiers responsables de l’Athletico Bilbao ne sont pas contents de l’absence d’Inaki Williams en janvier février pour raison de participation à la coupe d’Afrique des nations de football Côte d’Ivoire 2023.

Cela fait ressortir une nouvelle fois la polémique liée à la date de déroulement de la CAN.

Le coach du club espagnol appréhende assez mal l’absence début 2024 de son attaquant vedette. Il pose le même problème que le directeur général du Bayer Leverjusen qui a évoqué la possibilité d’actions en justice contre la CAF. Le club allemand sera aussi privé de son attaquant vedette le Nigérian Victor Boniface.

UN SEUL ÊTRE VOUS MANQUE…

Durant près d’un mois (selon que le Ghana reste en lice jusque dans le carré d’as), le club espagnol devra disputer les matches de la Liga et de la coupe du roi sans son attaquant vedette Inaki Willimas. Nouvel international depuis peu, Inaki sera en Côte d’Ivoire dès le 13 janvier 2024 mais déjà une semaine au moins plus tôt ; il devra rejoindre le camp de base de la sélection pour les derniers réglages.

Cette absence en vue passe mal à Bilbao. Pour le coach Ernesto Valverde, cette éventualité est un sujetd e grande préoccupation. « Inaki a toujours joué un rôle important. Jusqu’à ce qu’il se rende à la CAN, nous allons continuer à faire des progrès. Cependant, vu qu’il sera là jusqu’en décembre, tout se passera sans problèmes. Derrière, nous allons regretter son absence mais nous verrons bien comment les choses se feront », a-t-il confié.

Sous le maillot de Bilbao, Inaki a marqué 6 buts en championnat cette saison. Il a ainsi contribué à la 5^ème place occupée actuellement par son club. Le coach reste confiant qu’en son absence, le club va « travailler à maintenir les efforts et le classement jusqu’à son retour de la compétition ».

Inaki Williams va faire son baptême du feu à une phase finale de CAN. Il tentera de porter haut le Ghana, dès le premier tour pour lequel le pays est rangé dans la poule B aux côtés de l’Egypte, du Cap vert et du Mozambique.

IMPERTIENNCE

La levée de boucliers du Bayer Leverkusen (où évolue l’attaquant nigérian Victor Boniface) n’est pas la première dans l’histoire. Très souvent, entraîneurs et présidents de clubs européens pestent contre la date de déroulement du plus grand rendez-vous de football en Afrique.

Beaucoup trouvent impertinent que la CAF continue de faire jouer sa plus grande compétition à un moment de la saison où les enjeux dans les championnats européens et d’ailleurs sont grands. Avec la CAN, les joueurs africains s’en vont et, dans certains clubs, la gestion de l’effectif devient un véritable casse-tête chinois. Certains clubs sont plus malheureux que d’autres. Parce qu’ils utilisent à des postes stratégiques des joueurs africains qui, par ailleurs, sont les piliers de l’effectif, ils connaissent des moments difficiles en l’absence de ces derniers.

Le problème est tel que, parfois, le recrutement des joueurs africains se fait sur la base de leur participation ou non à la phase finale de la CAN qui vient. Les joueurs de seconde zone se plient à la « loi » mais les mieux cotés passent outre. Cependant, au retour de la CAN, les moins cotés perdent leurs privilèges, de titulaires indiscutables, entre autres.

La CAF n’ignore pas le problème. C’est pour cela qu’elle a décidé entretemps de basculer la compétition en juin. Une édition a été disputée mais les conditions climatiques en été dans certaines régions du continent l’ont contrainte à faire marche arrière. C’est ainsi que l’édition qui vient était précédemment prévue en juin mais la pluviométrie en Côte d’Ivoire en cette période de l’année a forcé la CAF à ramener le tournoi en janvier-février.

Le problème reste donc entier.