GIANNI INFANTINO OFFRE SA « PLEINE SOLIDARITE » A VINICIUS JUNIOR APRES DE NOUVEAUX CHANTS RACISTES

Le président de la FIFA, Gianni Infantino, a offert sa « pleine solidarité » à l’ailier du Real Madrid, Vinicius Junior, qui a été victime de nouvelles insultes racistes lors du match de Liga contre Valence.

Vinicius a déjà été victime d’insultes racistes à plusieurs reprises en Liga cette saison et, dimanche soir, il a dénoncé la compétition qui, selon lui, « appartient désormais aux racistes ».

« Ce n’était pas la première fois, ni la deuxième, ni la troisième. Le racisme est normal en Liga », a-t-il déclaré.

« La compétition pense que c’est normal, la Fédération aussi et les adversaires l’encouragent. Je suis vraiment désolé. Le championnat qui a appartenu à Ronaldinho, Ronaldo, Cristiano [Ronaldo] et [Lionel] Messi appartient aujourd’hui aux racistes. Une belle nation, qui m’a accueilli et que j’aime, mais qui a accepté d’exporter l’image d’un pays raciste dans le monde entier. Je suis désolé pour les Espagnols qui ne sont pas d’accord, mais aujourd’hui, au Brésil, l’Espagne est connue comme un pays de racistes ».

En apportant son soutien à Vinicius Junior, Gianni Infantino a condamné l’abus raciste et a profité de l’occasion pour promouvoir la réponse en trois étapes de la FIFA aux incidents racistes pendant les matches, qu’il a appelé à mettre en œuvre dans tous les championnats du monde.

« Solidarité totale avec Vinicius », a-t-il déclaré. « Il n’y a pas de place pour le racisme dans le football ou dans la société et la FIFA soutient tous les joueurs qui se sont retrouvés dans une telle situation. Les événements survenus lors du match entre Valence et le Real Madrid montrent que cela doit être le cas.

« C’est pourquoi la procédure en trois étapes existe dans les compétitions de la FIFA et est recommandée à tous les niveaux du football. Premièrement, vous arrêtez le match, vous l’annoncez. Deuxièmement, les joueurs quittent le terrain et le speaker annonce que si les attaques se poursuivent, le match sera suspendu. Le match reprend et, troisièmement, si les attaques se poursuivent, le match s’arrête et les trois points vont à l’adversaire.

« Ce sont les règles qui devraient être appliquées dans tous les pays et dans toutes les ligues. Il est clair que c’est plus facile à dire qu’à faire, mais nous devons le faire et nous devons le soutenir par l’éducation ».

Samuel Piétri