FOOTBALL : INFANTINO POUR UN TROISIEME MANDAT A LA PRESIDENCE DE LA FIFA

Gianni Infantino ne rencontrera aucune opposition et sera réélu à la présidence de la FIFA, l’instance dirigeante internationale du football, pour un troisième mandat l’année prochaine.

 

L’homme de 52 ans sera le seul candidat en lice lors de l’élection qui aura lieu le 16 mars à l’occasion du 73e Congrès de la FIFA à Kigali, au Rwanda, et continuera à diriger l’organisation pour quatre années supplémentaires.

 

La FIFA a confirmé la nouvelle après la fin du délai de dépôt des candidatures cette semaine, ses associations membres n’ayant proposé qu’Infantino comme candidat.

 

Le nouveau mandat verra Infantino servir de président pour une troisième Coupe du monde en 2026, la première à être organisée conjointement par trois pays – les États-Unis, le Canada et le Mexique.

 

Le responsable italo-suisse a succédé à Sepp Blatter, longtemps en poste, en février 2016, après que son prédécesseur a été banni du football suite à un scandale de corruption.

 

Il a ensuite remporté un second mandat lorsqu’il s’est présenté sans opposition à sa réélection lors du congrès à Paris en 2019.

 

 « Je voudrais simplement consigner mes grands remerciements pour les plus de 200 associations membres de la FIFA et l’ensemble des six confédérations qui m’ont soutenu. Je me sens humble et honoré de pouvoir servir la communauté mondiale du football pour les quatre prochaines années. », a déclaré Infantino quelques jours avant le début de la Coupe du monde 2022 au Qatar – la première au Moyen-Orient – qui débutera dimanche (20 novembre) lorsque les hôtes affronteront l’Équateur en match d’ouverture.

 

Entre-temps, un tribunal londonien a décidé que Jack Warner, l’ancien haut fonctionnaire controversé de la FIFA et de la CONCACAF, l’instance dirigeante du football en Amérique du Nord, en Amérique centrale et dans les Caraïbes, pouvait être extradé de son pays, Trinité-et-Tobago, vers les États-Unis pour y répondre d’accusations de corruption.

 

La décision a été prise par le Privy Council de Londres, la plus haute cour d’appel de nombreux pays du Commonwealth, le jeudi 17 novembre.

 

Les avocats de Warner ont fait valoir que son extradition était illégale, mais leur appel a été rejeté à l’unanimité.

 

L’homme de 79 ans fait l’objet d’une enquête pour des pots-de-vin présumés impliquant le comité exécutif de la FIFA dans le cadre des votes de 2010 pour l’attribution des Coupes du monde 2018 et 2022 à la Russie et au Qatar, respectivement.

 

En 2020, un acte d’accusation du ministère américain de la Justice (DOJ) a indiqué que des pots-de-vin avaient été versés à des fonctionnaires afin de garantir leur vote pour les droits d’organisation.

 

Le DOJ a allégué que Warner, alors vice-président de la FIFA, avait reçu 5 millions de dollars pour voter en faveur de la Russie pour l’organisation de la Coupe du monde 2018.

 

En tant que président de la CONCACAF, qui régit de multiples régions, Warner était considéré comme ayant une influence significative sur les votes.

 

Il faisait partie d’une longue liste de personnes et d’entités impliquées dans le scandale du « FIFAgate » de 2015, centré sur des pots-de-vin et des ristournes qui auraient été versés à des fonctionnaires ayant des liens avec la FIFA.

 

Warner a été accusé de fraude électronique, de racket et de blanchiment d’argent par les États-Unis et a été interdit de toute activité liée au football par la FIFA en 2015.

 

En 2019, l’ancien responsable du football a été condamné par un tribunal de New York à payer 79 millions de dollars de dommages et intérêts dans le cadre d’un procès intenté par la CONCACAF.

Félix NAHM
Félix NAHM
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