ESPAGNE / ELUIS RUBIALES COMPARAIT DEVANT LE TRIBUNAL POUR LE BAISER DE JENNI HERMOSO

-Luis Rubiales convoqué au tribunal de Madrid

-L’ex-président de la RFEF comparaîtra vendredi devant un magistrat.

-La plainte de Jenni Hermoso a été acceptée par un juge

LUIS RUBIALES CONVOQUE AU TRIBUNAL DE MADRID

L’ancien président de la Fédération espagnole de football (RFEF), Luis Rubiales, a été convoqué au tribunal de Madrid pour répondre aux allégations d’agression sexuelle et de coercition dont il fait l’objet à la suite du baiser non sollicité qu’il a donné à Jenni Hermoso après la finale de la Coupe du monde de football féminin.

Hermoso a déposé une plainte contre Rubiales au début du mois, qui a été acceptée par un juge de Madrid et a été confiée à un magistrat chargé d’enquêter et de déterminer s’il convient de recommander que l’affaire soit jugée ou abandonnée.

L’EX-PRESIDENT DE LA RFEF COMPARAITRA VENDREDI DEVANT UN MAGISTRAT

Rubiales comparaîtra devant ce magistrat à Madrid dans le cadre de cette procédure vendredi.

La plainte initiale d’Hermoso portait sur une agression sexuelle, mais les procureurs ont ajouté la coercition en raison des pressions que Rubiales et son entourage auraient exercées sur la famille du joueur pour qu’elle dise qu’elle était d’accord avec ce qui s’était passé.

À la suite de ce baiser, Rubiales s’est d’abord excusé, puis a refusé de démissionner de son poste de président de la RFEF, s’engageant à lutter contre ce qu’il a qualifié de « persécution » par le « faux féminisme ». Il avait également affirmé que le baiser était « spontané, mutuel et consensuel ».

 « Je me vois dans l’obligation de signaler que les propos de M. Luis Rubiales expliquant ce malheureux incident sont catégoriquement faux et font partie de la culture manipulatrice qu’il a lui-même générée », a répondu Hermoso.

Inexplicablement, la RFEF a menacé Hermoso de poursuites judiciaires, avant que la FIFA ne suspende Rubiales, que les joueurs espagnols refusent collectivement de jouer pour l’équipe nationale et que le personnel d’encadrement, à l’exception de l’entraîneur principal Jorge Vilda, démissionne en signe de protestation et de solidarité – Vilda a finalement été limogé.

La RFEF a même tenté de se faire suspendre par l’UEFA, ce qui aurait entraîné l’expulsion de tous les clubs et équipes nationales espagnols des compétitions de l’UEFA, dans le but de sauver Rubiales. Cette tentative a été rejetée.

Finalement, la fédération a présenté ses excuses au « monde du football ».

Depuis, Rubiales a démissionné de son poste de président de la RFEF, mais il a invoqué la pression exercée sur lui pour le faire plutôt que la reconnaissance d’avoir fait quelque chose de mal, et il reste déterminé à lutter contre les allégations.