ÉDITORIAL/ LE GRAND JOUR EST ARRIVÉ…

C’est samedi 3 septembre 2022. Ce jour peut devenir un énième jour historique pour le football togolais. Sans doute pas à la même échelle que le 8 octobre 2005 ceres mais ce 3 septembre créera son histoire à lui. C’est le grand jour qui est arrivé pour que les Éperviers version Dove et compagnie écrivent leur histoire en grandes lettres capitales. Ils disposent de 90 minutes au bas mot pour cela ; en face, ils auront des adversaires qui feront tout pour les en empêcher. Je n’en doute point. Guère.

Je fais le rêve que, comme deux ans en arrière, Dove et ses camarades vont revenir de Cotonou en paradant, marquant des pas tels des soldats qui revienennt d’une bataille pas gagnée d’avance mais qu’ils ont réussi l’exploit de gagner à force de renoncement, de courage, de pugnacité et de discipline.

Je fais le rêve que, à l’image de leurs prédécesseurs, Dove et ses coéquipiers, vont montrer de l’abnégation et de la rigueur telles que tout ce qui serait mis en branle pour les détourner de leur objectif ne produira pas les fruits attendus…

Je fais aussi le rêve que, contrairement à la coutume qui s’est installée depuis 2002, très vilance outume, je l’avoue, la sélection nationale locale va réaliser l’inédit en se qualifiant à la phase finale du CHAN pour une secodne fois consécutive. C’est un rêv qui n’est pas utopique et j’attends que les joueurs montrent suffisamment de volonté et de pertinence pour lui faire porter la tunique de la réalité.

Quel autre rêve fais-je encore ? Je fais le rêve que l’histoire va se répéter pour la sélection locale du Togo. Qu’il vous souvienne que, deux ans plus tôt, c’est à l’extérieur que le Togo avait arraché sa qualification au CHAN Cameroun 2020. Cette année, la qualification va se jouer encore en terre étrangère et c’est face au Niger qu’il faudra rééditer l’exploit d’Agege.

Je fais donc le rêve qu’au retour triomphal d’Agege va succéder le retour triomphal de Cotonou. Je pense en effet que notre sélection a une chance formidable de disputer ce match retour non pas à Niamey mais à Cotonou. Je me dis que ce serait à Niamey que les déclarations va-t-en-guerre du sélectionneur nigérien, au soir de la défaite 0-1 à Lomé, auraient plus de sens, plus de portée et seraient une véritable source d’inquiétude et d’anxiété. Le hasard a-t-il voulu que ce soit plutôt à Cotonou où les deux sélections seront en terre étrangère ? Il paraît que le hasard n’existe pas.

Qu’imprte. Ce que je veux ajouter, c’est que, dans tous les cas, les Éperviers doivent profiter sans réserve ni retenue de ce détail de jouer le match retour non pas dans l’antre de l’adversaire mais sur un terrain que cet adversaire, heureusement, n’est pas censé maîtriser ni pouvoir manipuler. Cela n’exclut rien cependant.

Je veux croire que les joueurs donneront tout pour que, peu après 15 heures GMT le samedi 3 septembre, on puise entonner partout dans le pays la chanson dont le titre serait- : « Oui, on l’a fait ».

Aux armes donc, Éperviers. Le grand jour est arrivé. Votre jour de gloire est arrivé.

Mawaki Sports
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