DOUALA 2024/ NAOMI AKAKPO PARLE DE « BAZAR »

La Togolaise Naomi Akakpo est très déçue des conditions dans lesquelles se déroulent les 23èmes championnats d’Afrique d’athlétisme senior au Complexe Japoma à Douala, Cameroun. Elle a évoqué le terme « galère » pour présenter ce qu’elle a vécu depuis l’arrivée de la délégation togolaise en terre camerounaise.

Douala 2024 n’a pas démarré sous les bons auspices pour Naomi Akakpo. L’athlète togolaise en lice aux 100m haies spécifiquement, a déploré différentes conditions malheureuses qui lui ont été imposées par l’organisation.

Elle a parlé d’abord de l’accueil à l’arrivée : « L’organisation, c’est n’importe quoi. La veille de la compétition, nous avons attendu quatre heures le bus qui devait nous amener à notre hôtel, on n’a pas pu se reposer à cause de ça, alors que j’étais arrivée dans la nuit », a-t-elle confié aux confrères de foot.tg.

Elle a également fustigé les conditions de déroulement de la première journée de compétition. Naomi Akakpo explique, indignée : « Le jour de la compétition, le bus devait nous récupérer à 10 heures ; il n’est arrivé qu’à 11 heures 30. Nous n’avons aps eu de plateau repas, donc nous n’avons pas mangé de 9 heures 30 à 20 heures. » En outre : « La compétition en elle-même était aussi mal organisée. Le 100m étant au début, il y avait du retard mais c’était raisonnable. Ma course s’est bien passée, mais nous n’avons eu les chronos (résultats de la course, ndlr) que deux ou trois heures après », a-t-elle ajouté.

La Togolaise a surtout dénoncé l’impossibilité pour les athlètes de savoir que le ton est donné pour la course vu qu’il n’y avait ni de buzzer ni de pistolet. Elle explique : « Le 100m haies était peu de temps après : on a attendu pendant une heure quarante en chambre d’appel sans pouvoir s’échauffer, sans informations sur la durée du retard. Une fois sur la piste, on nous a donné le départ en tapant deux planches en bois, on n’entendait rien du tout ».

Conséquence : « Le premier départ qui a été donné, je ne suis aps parti, n’ayant aps entendu le signal. Tout ce bazar m’a épuisée et comme j’étais déjà fatiguée du voyage et de la course du 100m, ça ne s’est pas bien passée du tout. »

Selon toute vraisemblance, le comité d’organisation de ces 23èmes championnat d’Afrique d’athlétisme senior n’a pas encore le plein contrôle des conditions de déroulement d’une compétition de ce genre. Vivement que la confédération africaine d’athlétisme « CAA) d’ailleurs dirigée par le Camerounais Kalkaba Malboum réagisse au plus vite pour redresser la barre.