Coupe CAF(J2)/ASFAR 5#1 ASKO : les réactions des deux entraîneurs après le match

La deuxième journée de la coupe de la confédération africaine de football a été cauchemardesque pour l’ASKO de Kara qui l’a perdue sur un score de 5 buts 1, face à l’AS FAR du Maroc. Voici les réactions d’après-match des deux coaches par rapport à la prestation de leurs poulains.

Pour Fernando Cruz (le coach de l’ASFAR) , visiblement satisfait du score et du jeu produit par son groupe, le salut du club est venu du respect en deuxième mi-temps des consignes données à la pause :<<Malheureusement on n’a pas su marquer et on a encaissé sur la seule occasion de l’adversaire. Mais, j’ai aimé le comportement de l’équipe. Elle est restée calme. On a posé le jeu et on a égalisé, ce qui était mérité au vu de la première mi-temps. En deuxième période, je leur ai demandé d’être plus juste dans les 30 derniers mètres adverses. C’est ce qui nous a manqué lors de la première période. Les joueurs l’ont appliqué et on a eu la chance de marquer les quatre derniers buts qui nous offrent la victoire. Je félicite les joueurs parce qu’ils ont su imposer leur calme, ils ont su imposer le jeu et ils ont su gagner surtout>> a-t-il expliqué dans la zone mixte après le match.
Son de cloche différent pour le coach Abalo Dosseh  des Kondonas de la Kozah. <<On a été trop naïfs. À ce niveau ça ne pardonne pas>> a-t-il déclaré avant de relativiser: <<5 buts à 1, le score est lourd, mais ne reflète pas forcément la physionomie du match. On a fait de très bonnes choses mais malheureusement… On ne mérite pas de prendre 5 buts>>. Abalo Dosseh pense aussi que <<le match contre Future FC d’Égypte a été plus difficile que le match contre l’ASFAR>>. Le technicien togolais a également mis l’accent sur l’intelligence de jeu et le mental nécessaires pour remporter des matches :<<il faut comprendre, quand on est sur le terrain, comment l’adversaire fonctionne. Même sur le banc on dit des choses, si sur le terrain ça ne suit pas c’est compliqué… Je ne crois pas que ce soit un problème physique. Je crois que c’est un problème mental. L’adversaire, quand il encaisse, il pousse pour égaliser. C’est à nous d’être aussi intelligents dans le jeu, dans les replacements, dans les efforts. Le football c’est un sport qui demande beaucoup de réflexions de la part des acteurs aussi… En football quand vous n’avez pas la possession du ballon, quand vous n’arrivez pas à garder le ballon, à un moment, vous êtes obligés de reculer>>.C’est une évidence que pour remporter ce match sur un score aussi large, le club marocain a besoin du soutien monstrueux de ses supporters. Selon l’ancien capitaine des Éperviers du Togo, c’est l’un des ingrédients qui ont contribué à déstabiliser les siens :<<Le public a poussé son équipe quand elle était menée. À chaque fois qu’ils étaient en phase offensive il (le public) les poussait. Même dèsfois il n’y avait même pas faute, mais ils criaient pour faire changer la décision de l’arbitre. Le public compte beaucoup aussi, mais il faut des publics connaisseurs qui, au moment où l’équipe s’endort, essaient de la pousser… Sur ce match le public a été d’un apport pour eux. Malheureusement nous n’avons pas ce genre de situations chez nous. Comme je le dis, on ne joue pas dans la même cour hein. Que ce soit As FAR, Future FC ou bien Pyramids, ce sont des équipes plus armées que nous>> a-t-il expliqué.

Dans la perspective du match aller contre Pyramids FC qui se jouera ce dimanche 26 février 2023, l’entraîneur du club de Kara reste humble mais rassure :<<Ce sera un match très difficile. Déjà on a perdu des joueurs. Il va falloir changer de stratégie, parce qu’il faut qu’on ramène quelque chose de l’Égypte… C’est pas facile de gagner ces équipes chez elles, mais en football tout est possible>>

ABOU Moustafa

Félix NAHM
Félix NAHM
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