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CAN MAROC 2025 (J1) | CAMEROUN – GABON : UN CHOC SOUS LE SIGNE DES ABSENCES XXL

La Coupe d’Afrique des Nations 2025 débute fort pour la Poule F avec une affiche à haute intensité entre le Cameroun et le Gabon. Les deux sélections croisent le fer ce mercredi 24 décembre à partir de 20h GMT, dans un contexte déjà marqué par une cascade d’absences majeures qui rebattent les cartes dès la première journée.

Pour sa première officielle à la tête des Lions Indomptables, David Pagou a frappé un grand coup. Le technicien camerounais a pris la décision forte d’écarter Vincent Aboubacar et André Onana, deux figures emblématiques de la sélection. Un choix assumé, présenté comme une volonté de renouvellement et de responsabilisation collective, mais qui ne manque pas de susciter le débat.
À ces absences stratégiques s’ajoutent des forfaits médicaux de poids. André-Frank Zambo Anguissa et Eric Maxim Choupo-Moting, tous deux touchés physiquement, sont indisponibles pour cette entrée en lice. Le Cameroun devra donc s’appuyer sur un effectif remanié, mêlant jeunesse et joueurs en quête de confirmation, avec une pression immédiate sur l’animation offensive et l’équilibre du milieu de terrain.
En face, le Gabon aborde également cette rencontre diminué. Pierre-Emerick Aubameyang, leader offensif et capitaine naturel des Panthères, est forfait pour ce premier rendez-vous. Le staff médical gabonais reste toutefois optimiste quant à un retour de l’attaquant pour la deuxième journée du tournoi, un scénario crucial pour la suite de la compétition.
Sans son buteur phare, le Gabon devra miser sur une organisation rigoureuse, un bloc compact et une efficacité maximale en transitions. Cette rencontre représente une opportunité réelle de frapper un grand coup face à un Cameroun en reconstruction.
Avec des compositions probables désormais connues, ce Cameroun – Gabon s’annonce comme un duel tactique autant que psychologique. L’enjeu dépasse les trois points : il s’agit d’imposer un tempo, d’envoyer un message clair à la concurrence et de poser les bases d’une qualification dès l’entame.
Privées de leurs leaders naturels, les deux sélections sont contraintes de révéler de nouveaux visages. Dans ce contexte incertain, la gestion des temps faibles, la discipline collective et l’efficacité dans les zones décisives pourraient faire la différence.







