CAN DAMES 2026/ DEBUT DU LONG CHEMIN POUR LES EPERVIERS

La sélection nationale dames entame le vendredi 21 février sa campagne des éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations de football annoncée pour 2026. Djibouti sera le premier adversaire mais ce ne sera que le début d’un long chemin jonché d’épines et de ronces.

Si l’étape de Djbouti peut être franchie sans coup férir, à moins d’une surprise, il va sans dire que les prochaines étapes le seront bien moins. Si les Eperviers peuvent se targuer d’un ascendant moral sur les Djiboutiennes qu’elles ont déjà battues à cette étape de la compétition en aller et retour, il leur faudra s’accrocher aux wagons dès le second tour pour ne pas tomber en chemin.

Le prochain adversaire sera le Burundi ou ;le Burkina-Faso. Le dernier pays sera un véritable adversaire, un concurrent de premier plan qui se dressera sur le chemin tel un marécage infesté de reptiles malfaisants.

En vérité, sur la base de l’expérience des deux sélections, il est aisé de prédire que le Burkina-Faso triomphera de l’adversité burundaise. Mais attention : quand on sait que c’est la Tanzanie qui a barré le chemin au Togo en l’éliminant au second tour des éliminatoires de la CAN Maroc 2025, on convient tout aussitôt d’être moins affirmatif.

Une chose est sûre : les deux matches contre Djibouti ne seront que le commencement d’un long chemin. Le mois d’octobre sera décisif et, en ce moment, aucune lubie ne sera acceptée ni tolérée. Elle sera tout simplement fatale.

Vent favorable

Le Togo peut raisonnablement mettre sur la table l’essor actuel de son foot féminin. Si le championnat est entré dans l’ère du doute depuis peu, avec des saisons perturbées et irrégulières ou tout simplement des années blanches, si le club champion reste désespérément dans la catégorie des petits poucets de la sous-région, les joueuses togolaises, prises individuellement, ont plutôt le vent en poupe.

Du Maroc à la France en passant par les Emirats arabes unies, l’Arabie saoudite, la Guinée équatoriale et la RD Congo, leur savoir est recherché et apprécié. On en voit ainsi en nombre intéressant dans des championnats mieux organisés. Toutes tant qu’elles sont, leur expérience est aujourd’hui un atout pour la sélection. Le niveau devrait évoluer et la compétitivité de la sélection devrait changer, normalement.

Est-ce le fait d’avoir aps moins de 14 joueuses évoluant à l’extérieur qui donne à la sélectionneure le front de déclarer, sans ambages : « Je n’ai pas peur de Jonas Komlan » ? Peut-être. Ce qui est sûr, le public attend de revivre l’excitation et la fierté d’une sélection nationale présente à une phase finale de coupe d’Afrique. Kaï Tomety et ses joueuses sont averties.

Les deux matches contre Djibouti sont prévus les 21 et 26 février prochains au stade de Kegue à Lomé. Fait important à signaler : c’est le Togolais Jonas Komlan, ancien sélectionneur des Eperviers A’ et ancien coach du club ASCK.

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