BEACHVOLLEY/ LE MANQUE DE COMPÉTITIONS A JOUÉ CONTRE NOUS – FLORENT APEZOUMON

La sélection nationale de beachvolley a participé du 25 juillet au 3 août dernier à Agadir, Maroc, à la coupe d’Afrique des nations. Elle a été éliminée en quarts de finale par le Botswana. Florent Apezoumon, capitaine de la sélection, revient dans cet entretien sur leur participation et esquisse principalement les raisons de leur sortie prématurée.

En partant de Lomé, vous visiez au moins le podium. Malheureusement, vous avez dû vous arrêter en quarts de finale. En êtes-vous déçus ?

Tout à fait. Contrairement à nos espérances et prévisions, on est tombés en quart de finale. On n’en est pas tant déçus parce qu’on a fait de notre mieux. On a tout donné. Peut-être n’avons-nous pas eu assez de chance.

Qu’est-ce qui a fait en réalité la différence dans ce quart de finale ?

C’est une question d’expérience. C’est le Botswana qui nous a éliminés à cette étape. Les adversaires ont plus d’expérience que nous. Ils ont l’habitude de participer à des compétitions de ce genre. Ce qui n’est pas le cas de notre côté. En plus, la corpulence physique a également joué en leur faveur. Au volley-ball, la taille compte beaucoup. Les adversaires botswanais étaient plus grands que nous.

Après avoir vu jouer les pays qui ont terminé sur le podium à ce championnat d’Afrique, à quel niveau situez-vous le beachvolley Togolais aujourd’hui ?

En réalité, notre niveau n’est pas très loin de celui des autres participants à cette coupe d‘Afrique. On a vu des joueurs qui ne sont pas extraordinaires. Ce qui nous manque, c’est la présence aux compétitions principales et le travail à l’interne, les entraînements. Si l’on voit les conditions de notre préparation et les résultats à l’arrivée, il faut dire qu’on a fait un exploit.

Alors que nos adversaires ont mis des semaines et des mois à se préparer, on a eu droit à une dizaine de jours seulement. Si l’on peut mettre les volleyeurs togolais dans de bonnes conditions de préparation, on fera encore de plus grandes performances. Déjà avec ces conditions, on s’est hissés à la huitième place contre la seizième à la précédente édition. C’est encourageant.

Quel a été le match le plus facile ? Le plus difficile ?

Il n’y a pas eu de match facile. Aucun pays n’est venu en tourisme. Tous les pays étaient compétitifs, c’était de sérieux adversaires. Notre premier match contre la Gambie par exemple ne fut pas une partie de plaisir. Alors qu’on se prélassait tranquillement ç l’hôtel le matin, sachant que le match était dans l’après-midi, on nous appelle pour dire que nos adversaires s’échauffent déjà sur le terrain. On a dû courir pour aller parer au plus pressé.

Mais, on étaient forts mentalement et on s’est servi de cette force mentale pour gagner ce match dans de pareilles conditions. Au surplus, on peut dire que le match contre le Botswana a été le plus difficile pour nous. Ils n’étaient pas très au-dessus de nous mais comme je l’ai dit plus tôt, l’expérience des compétitions a fait la différence. Il aurait suffi que notre bloc eût pu être haut et bon, on aurait remporté la partie.

 

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