ATHLÉTISME/ JE FERAI ENCORE DE PLUS GRANDES PERFS – YOAGBATI MAKMAN

Les championnats nationaux d’athlétisme se sont déroulés les 25 et 26 août derniers à Lomé. Ils ont été illuminés par les performances de Yoagbati Makman. L’athlète a fait parler d elui en battant deux records nationaux aux 800m et 1500m. Il ne compte pas s’arrêter là.

Makman n’a pas fait dans la dentelle. Il a fait parler son talent et sa persévérance au cours de ces championnats en rayant des tablettes les records du Togo aux 800m et 1500m.

Le premier record est dprénavant de 1.50.66 au 800m. C’est depuis 1972 que des athlètes tentent de faire mieux que le chrono de 1.52.01. C’est désormais une réalité avec Yoagbati makman.

Le pensionnaire d’Agaza a également rangé dans les annales de l’histoire le rcord du Togo du 1400m. Établi à 3.55.28 en 1977, ce record est tombé le 26 août dernier. Dans les annales de l’athlétisme togolais, il est à présent mentionné un chrono de 3.53.78 grâce toujoiurs à Yoagbati Makman.

Ces performances sont rearquables. Le jeune athlète, titulaire d’une licence en marketing, a amélioré chacun des deux chronos de 2 secondes au moins, cela ne saurait passer sous silence.

Fierté et reconnaissance

Pour l’athlète de 23 ans, ces performances sont une grande source de joie et de fierté pour lui. Par-dessus tout, il en exprime de la reconnaissance à M. Amah, son entraîneur.

« Je suis très content et fier. Je le réjouis d’avoir réalisé ces chronos. Je tiens cependant a remercier du fond du cœur mon entraîneur, M. Amah. Je lui dédie volontiers et sans hésiter ces records et les médailles. C’est grâce à son leadership, à ses conseils et à la confiance qu’il me fait que nous obtenos ces résultats », a confié Yoagbati Makman.

Chantier de 4 ans

Les records sont le couronnement de longues années de travail et préparation. Le double recordman raconte : « Nous travaillons à ces résultats depuis 4 ans. Entraînements après entraînements, avec courage et discipline, on a balisé le chemin pour arriver à ces records. »

Il précise :  « Dans l’athlétisme, il n’y a a pas de miracle. Seul le travail paie. »

Le grand rêve

Pour Makman, la légende vient tout juste de commencer. Après la fausse alerte des championnats du Bénin ou le nouveau record qu’il y avait établi n’ apas été homologué faute de chrono électrique, l’athlète est resté concentré sur son objectif. Les records nationaux actuels restent ainsi une étape. Le rêve de l’athlète va bien loin.

« Je ferai encore de plus grandes performances. J’en rêve et j’y travaille tous kes jours. J’ai de grandes ambitions, je veux battre le record d’Afrique. Au 1500m, vous avez évoqaué à l’instant le 3.26 de El Guerouch. Cet athlète est un modèle pour moi. Il m’inspire et je travaile à faire d’ausse grandes performances que lui. »

Message aux autorités

Ans cette perspective, Yoagbati est sûr que le seul levier sur lequel il faut agir, c’est le travail et les compétitions. Il a saisi l’occasion de l’entretien pour envoyer un message aux autorités sportives du pays.

« Pour réaliser mes rêves, j’ai besoin de perfectionnement. Mon entraîneur fait ce qu’il peut mais il faut que je puisse bénéficier de stages d ehaut niveau. Il faut également que je puisse être présent aux grandes compétitions pour me frotter contre les meilleurs du continent. J’invite donc les autorités sportivs et politiques du pays à m’aider à cet effet. »

Au 800m, Yoagbati fixe son regard sur le mythique 1.43.46 de David Rudisha ainsi que le chrono du maître actuel Emmanuel Korir : 1.46.71. Le défi est gigantesque.

Programme

Pour cette année, Yoagbati Makman a au programme deux grands rendez-vous. Ce sera sur route et l’athlète va s’aligner sur les 5km dans le cadre de la course « Dzrekpo en joie » puis plus tard en décembre sur les 8 km au marathon international de Lomé.

Photos: KODA CADERI