FC BARCELONE/ QUELLE ALCHIMIE CONTRE LE PÉRIL DE  LA FAILLITE ?

Le grand Barça n’est pas en difficulté seulement au plan des résultats sportifs. Au plan économique et financier, le club catalan n’est pas encore un bateau ivre mais le navire tangue dangereusement et les eaux sont troubles puis profondes. Pour sortir de la mauvaise passe, les dirigeants actuels n’hsitent pas à tenter tout. Cela va-t-il suffir.

C’est tout récent mais ellle semble pourtant bien loin l’ère de sérénité où le Football Club de Barcelone terminait l’exercice budgétaire annuel avec un chiffre d’affaires compris entre 580 et 840 millions d’euros. Les finances du club sont en mode soupe à la grmace et les signaux sont au violet ou à l’orange. C’est selon.

De l’avis de Pierre Rondeau, économiste du sport, cité par le journal L’Equipe, le club et ses socios doivent croiser les doigts afin que les réformes actuelles portent les fruits escomptés de peur de se retrouver dos au mur et dans l’impasse. Direction la faillite.

« À court terme, on peut applaudir la démarche. Mais en renonçant à une partie de ses droits télé et de ses actifs, le Barça s’oblige à viser une croissance importante sur d’autres leviers. À long terme, si les résultats ne suivent pas, le clun n’aura pas d’autres solutions pour maintenir les dépenses », a indiqué Pierre Rondeau, commentant les montages actuels réalisés par le président Laporta pour tenter de sauver le club catalan.

Tous les coups sont permis

Pierre Rondeau a évoqué une déùarche en cours. Il s’agit en effet de tout ce que le président Laporta met en place pour assainir les caisses du quintuple vainqueur de la ligue des champions. Encouragé par sa réélection et le vote de confiance des 150 000 socios qui ont validé son plan de restauration, le président Laporte tente le tout pour le tout pour maintenir le navire à flots.

La vérité est que les finances du club ne lui permettent pas d’enregistrer des recrues pourtant attirées dans le but d’améliorer les résultats sportifs du club. Le défenseur français Jules Koundé attend ainsi le quitus pour être opérationnel puisque le club est obligé de dégager des ressources pour pouvoir inscire les nouveaux venus à la ligue espagnole.

Dans ce contexte compliqué, les tabous sont près de tomber. Naguère inimaginable même si rien ne l’interdit légalement, l’ouverture du capital du FC Barcelone à d’autres investisseurs ne heurte plus personne. Même les socios n’y trouvent plus d’inconvénient. Dès lors, Laporta fait feud e tout bois. Des départs de joueurs : De Jong, Depay, et des réductions de salaires : Piqué et Busquets sont devenues un passage obligé. Ce n’est pas tout.

Laporta fait sauter le verrou de certains patrimoines du club comme les droits télé : 25% des droits sont vendus à Sixth Street pour 25 ans ; Studio Barça, la filiale audiovisuelle du club, est cédée à socios.com et à Orpheus Media. De même, le président catalan s’est fait prêter de l’argent par la banque Goldman Sachs et a convenu d’un accord de sponsoring avec Spotify, opératuer de streaming lusical sur internet.

Le résultat escompté sera-t-il obtenu ? Pour Laporta, il faut solder le déficit de 600 millions du club, lever la cagnote de 700 millions d’euros et assainir ainsi les fiannces du club en même temps qu’il fait venir les armes pour renforcer sportivement le club. C’est risqué, cependant. En cédant des patrimoines comme les droits télé et le canal de revenus via internet, le FC Barcelone court le risque de se saborder si l’alchimie actuelle ne fonctionnait pas.

Guillem Balagué, consultant sportif espagnol, cité par L’Equipe, résume le contexte d’incertitude et de risque en écrivant : « Fondamentalement, le club a déjà maximisé les moyens traditionnels de gagner de l’argent : droits télé, merchandising, billets. Le seul moyen de produire de la croissance à moyen et long terme passe par les activités numériques du club mais Laporta vient de vendre près de 50% de cette activité. »

Qui vivra verra.