VOLLEY-BALL/ IL EST TEMPS DE CHANGER LES CHOSES – NOËL TADEGNON

C’est à un défi grandeur nature que s’attaque Noël Kokou Tadegnon en décidant de briguer la présidence de la fédération togolaise de volley-ball qui élira un nouveau bureau exécutif le samedi 28 mai 2022. Le journaliste reporter bien connu à travers le monde, ancien international togolais de volley-ball va conduire une équipe de jeunes acteurs engagés à, sauver le volley-ball tombé en léthargie depuis une décennie. Dans cet entretien, le candidat dévoile les motivations de sa candidature.

Qu’est-ce qui vous a décidé à prendre cette fatidique décision de briguer la présidence de la fédération de volley-ball ?

J’ai été approché par plusieurs jeunes joueurs et quelques dirigeants  qui se plaignaient du fait que le volley-ball est mort au Togo. Ils n’ont demandé de prendre la présidence pour les deux ans afin de  relancer ce sport. Et c’est vrai, on avait l’impression que des gens ont pris en otage la discipline. Rien ne marchait, les joueurs sont désoeuvrés et les dirigeants ne savaient plus quoi faire. Après réflexion, j’ai accepté le pari parce que je ne voudrai pas être complice de la prise en otage du volley-ball.

Vous évoquez un bureau de transition de deux ans. Cela suppose que vous voulez juste balayer la maison et créer les conditions d’un redécollage du volley-ball Togolais. Pourquoi un tel choix ?

Les autorités sportives du Togo ont décidé qu’un bureau soit élu pour deux ans afin de permettre à la fédération togolaise de volley-ball de se conformer au calendrier olympique qui exige que toutes les fédérations nationales tiennent leurs congrès après les Jeux olympiques.

 Vous allez affronter un candidat qui est en place depuis 9 ans. N’est-ce pas un handicap pour vous vu qu’on peut supposer sur l’adversaire connaît mieux le terrain ?

Le bilan est là malheureusement. Qu’est devenu le volley-ball togolais après 9 ans? Il revient à chaque acteur de se poser la question. Je suis peiné de constater qu’en 9 ans il y a des clubs qui se débrouillent avec un seul ballon de volley-ball. Et, pour la plupart des clubs de l’intérieur du pays, des joueurs et pour moi, cette situation doit amener tout un chacun a prendre conscience qu’il est temps te changer les choses pour voir si les conditions de pratique de la discipline ne changeront pas. La situation du volley-ball togolais est déplorable et je ne pense pas qu’il y ait des responsables de club qui soient contents aujourd’hui. Ils ont tous compris qu’il est temps de faire bouger les choses. Je connais le terrain, je connais le volley-ball pour avoir été joueur. J’ai connu le volley-ball à l’âge de 5 ans, j’ai joué en équipe nationale pendant plusieurs années. Je connais mieux le terrain de volley-ball. Je ne suis pas arrivé par accident au volley. Je l’ai pratiqué.

Mawaki Sports
Mawaki Sports
Articles: 496

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *