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FOOT – MONDIAL 2026 : TRUMP FAIT PLIER LA FIFA

La FIFA se range du côté de Trump plutôt que de son propre vice-président au sujet des villes hôtes de la Coupe du monde. Le président Trump a récemment remis en question la possibilité que deux villes dirigées par des démocrates, Boston et Chicago, accueillent les matchs de la Coupe du monde comme prévu.
POSSIBILITÉ POUR LE GOUVERNEMENT AMERICAIN DE DÉPLACER LES MATCHS
L’instance mondiale du football, la FIFA, a publié mercredi une déclaration à plusieurs médias confirmant que le gouvernement américain avait la possibilité de déplacer les matchs de la Coupe du monde 2026, suite aux récentes déclarations du président Donald Trump concernant la sécurité des villes hôtes.
Des interrogations ont été soulevées quant au déplacement des matchs de la Coupe du monde (78 des 104 matchs doivent se dérouler aux États-Unis l’année prochaine), Trump ayant remis en question la sécurité de villes telles que Boston et Chicago. La FIFA, semblant aller à l’encontre des commentaires de son vice-président Victor Montagliani, s’est rangée du côté du gouvernement américain et de Trump dans une nouvelle déclaration.
« La sécurité est la priorité absolue lors de tous les événements de la FIFA à travers le monde. La sécurité relève évidemment de la responsabilité des gouvernements, qui décident de ce qui est dans l’intérêt de la sécurité publique. Nous espérons que chacune de nos 16 villes hôtes sera prête à accueillir la Coupe du monde et à remplir toutes les conditions nécessaires », a déclaré la FIFA.
LA FIFA DÉSAVOUE SON PROPRE VICE-PRESIDENT
M. Montagliani, également président de la Concacaf, avait précédemment déclaré que la FIFA avait « compétence » pour déplacer des matchs. « Avec tout le respect que je dois aux dirigeants mondiaux actuels, le football est plus important qu’eux et le football survivra à leur régime, à leur gouvernement et à leurs slogans », avait-il déclaré.
Trump intensifie ses remarques sur les villes hôtes de la Coupe du monde avant le tirage au sort
Le président américain s’est intéressé mardi à Boston et à sa maire Michelle Wu lors d’une réunion avec le président argentin Javier Milei. « Nous pouvons les leur retirer. J’adore les habitants de Boston. Et je sais que les matchs sont complets, mais la maire n’est pas compétente », a déclaré Trump.
« … Si quelqu’un fait du mauvais travail et si je pense que les conditions ne sont pas sûres, j’appellerais Gianni [Infantino], le président de la FIFA, qui est formidable, et je lui dirais : « Déplaçons-nous vers un autre endroit », et il le ferait. Il n’aimerait pas le faire, mais il le ferait, très facilement. Et c’est le bon moment pour le faire. »
LA REPONSE DU MAIRE WU AUX PROPOS DE TRUMP
« La plupart des décisions sont fixées par contrat, de sorte qu’aucune personne, même si elle vit actuellement à la Maison Blanche, ne peut les annuler », a déclaré Wu. « Nous vivons dans un monde où, pour créer du drame, pour contrôler, pour repousser les limites… des menaces constantes… sont proférées à l’encontre des individus et des communautés qui refusent de céder et de se conformer ou d’obéir à un programme haineux. »
Le président Trump a d’abord émis des doutes sur les villes hôtes de la Coupe du monde en septembre, déclarant : « La Coupe du monde se déroulera en toute sécurité. Si je pense qu’elle ne peut pas se dérouler en toute sécurité, nous la déplacerons dans une autre ville. Absolument… C’est en fait une question très légitime. Si je pense qu’elle ne peut pas se dérouler en toute sécurité, nous la déplacerons hors de cette ville. »
On ne sait toujours pas comment le gouvernement américain et/ou la FIFA procéderaient pour déplacer les matchs, quelles villes serviraient de sites secondaires, etc. Le tirage au sort de la phase de groupes de la Coupe du monde aura lieu le vendredi 5 décembre au John F. Kennedy Center à Washington D.C.