ABRAHAM KOTOKA : « NOUS SOMMES FIERS »

Engagée dans la Continental Cup qualificative aux jeux olympiques de Paris et disputée la semaine dernière à Martil, près de Tanger au Maroc, la paire togolaise de beach-volley Samani et Kotoka a fait des prouesses saluées à juste titre. Elle a terminé le tournoi au pied du podium et a ainsi permis au Togo de se classer dorénavant à la 120^ème place mondiale devant la France, l’Allemagne et le Canada. Dans cet entretien, le capitaine Abraham Koffi KOTOKA fait le bilan de leur participation au tournoi en soulignant leur fierté d’avoir défendu farouchement les couleurs nationales dans un contexte de grande adversité.

Vous êtes allés à Martial pour chercher un ticket pour les jeux olympiques. À l’arrivée, l’objectif n’est pas atteint. Vous en n’êtes sûrement déçus.

OUI. Nous étions en terre marocaine depuis le mardi passé pour chercher une place qualificative pour les JO. Toutefois, le seigneur en a décidé autrement et notre chemin s’est arrêté en demi-finale mais nous ne sommes pas totalement déçus de notre compétition. On est un peu déçus tout de même pour ne pas être qualifiés mais nous avons fait  un très grand tournoi à Martial ici par rapport au niveau assez élevé des équipes présentes .

Au premier tour, vous avez démarré par une défaite. Que s’est-il passé dans ce premier match?

Au premier tour, nous avons démarré avec une défaite contre le Botswana classé 3e africain, une très bonne équipe, une très grande nation de Beach-volley également. Comme toute compétition, les premiers matchs sont toujours difficiles à aborder du fait du stress, du climat, de l’adaptation également.

Vous avez ensuite gagné 3 matches et un quart de finale. C’était plus facile que le premier match ?

Après la défaite inaugurale, nous avons repris confiance, avons travaillé sur les erreurs commises, revu les repositionnements et un peu plus d’adaptation. Nous sommes ainsi arrivés à gagner trois matchs trois importants matchs qui nous ont directement ramenés dans la course pour les quarts de finale. À cette étape, nous avions joué face à une très belle équipe sénégalaise également que nous avons battue 2-0 ; Puis, nous avons disputé une demi-finale contre la Mozambique, un cador du beach-volley africain. Le niveau de la compétition était très élevé, il faut le souligner, et nous aussi nous y étions préparés en nous entraînant farouchement dans le sable chaud en face de l’hôtel Onomo. Nous sommes fiers de tout ce parcours que nous avions fait 

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Après ce tournoi, comment jugez-vous le niveau du Beach-volley togolais par rapport à vos adversaires présents au Maroc ?

Si nous devons juger le niveau du beach-volley togolais, on doit indiquer que notre niveau ne cesse d’évoluer grâce aux travaux accomplis par toute l’équipe technique et administrative. Je vais ajouter le témoignage d’un grand consultant de la confédération Africaine de volley-ball : «  Le Togo est l’avenir prometteur du Beach volley africain ». Ce discours nous a galvanisés davantage et incités à ne pas relâcher.

Quel est le meilleur souvenir que vous gardez de ce tournoi ?

Ce tournoi nous laisse un souvenir particulier parce que nous avons essayé de porter haut le flambeau du Togo. Nous nous sommes battus de toutes nos forces pour nous imposer aux autres nations. Nous en gardons de très bons souvenirs. Au finish, ce parcours est un grand signe d’espoir et de confiance en l’avenir du beach-volley togolais.