EDITORIAL/ QUAND VOUS AUREZ UN FILS, DONNEZ-LUI LE NOM MESSI !

L’Argentin Lionel Messi a remporté le lundi 30 octobre 2023 le prestigieux trophée du Ballon d’or. Cela fait la huitième fois, record absolu, historique, si historique qu’on peut se demander si un autre joueur pourra l’égaler de sitôt, que la petite puce est ainsi sacrée. Il fait tout simplement l’histoire et je crois que c’est une histoire dantesque.

Une sagesse africaine dit qu’on doit avoir l’honnêteté de reconnaître au lièvre son talent de coureur, même si on l’abhorre et qu’on le voudrait plutôt voir fumer dans une marmite à la cuisine. In fine, c’est le cas de Messi. On ne peut pas aimer la personne, on peut avoir à redire de certains de ses trophées du Ballon d’or ; on peut même s’étonner, non sans raison, du huitième qu’il étrenne fièrement mais l’on ne peut pas oser dire qu’il n’est pas un boss sur les pelouses.

Je fais sans doute une exception pour ne pas être impliqué dans la folie des querelles Messi-Cristiano. Je ne me sens fan ni de l’un ni de l’autre. J’ai d’ailleurs souvent le sentiment que l’arbitrage est complaisant et clément à l’égard de l’Argentin, à la différence du Portugais. C’est maintenant que je comprends. De 2009 à 2023, Messi a dominé le monde du football, en rivalité avec Cristiano. Contre toute attente, en 2021n il est sorti du chapeau, tel celui d’un prestidigitateur, pour être couronné Ballon d’Or. Polémique. En 2023, il lui a suffi d’un titre de champion du monde et quelques coups d’éclat dans la ligue 1 avec le Paris Saint Germain pour monter à nouveau sur le toit du monde.

Je comprends donc : en plus de ses qualités de footballeur : rapide, inarrêtable balle au pied, divin dribbleur, majestueux et magistral sur les coups francs au-dessus de la surface de réparation, Messi semble avoir quelque chose d’insaisissable, de parapsychologique et d’irrationnel.

Je comprends donc : Messi m’a l’air d’un talisman irrésistible. Il envoûte, au sens mélioratif du terme, il subjugue, il sublime les sensations et les émotions. C’est comme un talisman que quiconque atatche à son bras et dont il attend qu’il obnubile tous ses interlocuteurs. Presque jamais dans les faits divers où excellent d’autres étoiles du foot, le joueur est toujours concentré sur son travail.

Je comprends donc : c’était écrit qu’un jour viendra il naîtra à Rosario un enfant qui, tel Moïse ou Jésus dans la légende juive rapportée par la Bible, le livre des chrétiens, aura un destin particulier. Un destin de seigneur. Une aura dévastatrice qui enfume et subjugue.

Je comprends donc : aussi longtemps que le critère flou et vague des performances individuelles (caractère impressionnât et décisif) aura pignon sur rue dans les critères de vote du Ballon d’or, le talisman guidera toujours les votants au moment de l’acte fatidique. Cela ne veut pas dire que Messi ne mérite pas tout ce qu’il gagne. Non. Je sens et je suis maintenant convaincu que le fils de Jorge Horacio et de Celia Maria a quelque chose d’irrationnel, innommable et inquantifiable qui le fait aimer et aduler. Messi est un grand joueur  et en sus très aimé à travers le monde. Qui ne voudrait pas être aimé par autant de personnes ? C’est un détail peut-être superflu voire farfelu mais cela me semble aujourd’hui nodal.

Je comprends donc : quand certains esprits agitent déjà la possibilité d’un neuvième Ballon d’or qui serait la conséquence d’une victoire de l’Argentine à la Copa America 2024, il va sans dire que l’enfant de Rosario va quitter ce monde du football avec une histoire que nul n’égalera peut-être jamais. C’est ébouriffant. Qui donc ne voudrait pas donner à son fils un nom unique tel Messi ? Né pour triompher. Et RÉGNER !

Mawaki Sports
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