SCANDALE DE CORRUPTION AU FC BARCELONE / JOAN LAPORTA NIE LES ALLEGATIONS

-Laporta ne faisait pas initialement l’objet d’une enquête dans l’affaire Negreira

-Le juge a modifié l’interprétation du délai de prescription, ce qui affecte Laporta.

-Le président du FC Barcelone a nié tout acte répréhensible

LAPORTA NE FAISAIT PAS INITIALEMENT L’OBJET D’UNE ENQUETE DANS L’AFFAIRE NEGREIRA

Le président du FC Barcelone, Joan Laporta, a rejeté les allégations de corruption qui pèsent sur lui dans le cadre de l’enquête en cours sur l’affaire Negreira.

Laporta n’était pas initialement sous enquête jusqu’à ce que le juge Joaquin Aguirre Lopez modifie son interprétation du délai de prescription pour les pots-de-vin et la corruption sportive.

Le délai de prescription pour de telles accusations est de dix ans et était axé sur la décennie précédant le début de l’enquête – de mars 2013 à mars 2023 – mais le juge a décidé qu’il devrait en fait se rapporter aux dix années précédant l’incident final faisant l’objet de l’enquête qui, dans ce cas, va de 2008 à 2018.

LE PRESIDENT DU FC BARCELONE A NIE TOUT ACTE REPREHENSIBLE

Laporta, dont le premier mandat de président du FC Barcelone a duré jusqu’en 2010, fait donc l’objet d’une enquête et a été inculpé de corruption.

« Je suis calme, fort et plein d’arguments », a déclaré Laporta à Catalunya Radio. « Aujourd’hui, je parle à nouveau parce que je ne suis pas d’accord et que je pense que l’accusation est infondée.

« Nous pouvons être tranquilles, cette affaire sera comme tant d’autres affaires que ce juge a introduites et qui ont fini par être classées. Il dit que nous avons acheté des arbitres : ce n’est pas vrai ! Nous savions, de par son histoire, qu’il était possible qu’il enquête sur nous ».

Laporta a ensuite accusé ce qu’il a décrit comme le « Madridismo sociologique » – un préjugé universel à l’égard du Real Madrid – d’être à l’origine de la persécution continue de son club.

« Il y a un Madridismo sociologique dans les centres de pouvoir », a-t-il poursuivi. « Il y a beaucoup de force. Je me suis battu contre ce Madridismo sociologique et j’ai gagné.

« Ils ont peur que ce qui s’est passé lors de mon premier mandat se reproduise. Nous avons beaucoup gagné et cela leur a fait beaucoup de mal. Ils ont beaucoup souffert.

« Nous avons l’habitude de nous battre contre cela. Le madridisme est présent dans les médias, dans le monde du sport. Nous devons l’accepter comme quelque chose de normal, mais en tant que Cules, nous devons savoir que nous devons nous battre contre cela.

« Ils paniquent à l’idée que nous répétions ce que nous avons déjà fait, que nous gagnions à nouveau tout ».