PREMIER LEAGUE/ JASSIM NE VEUT PLUS ACHETER MAN U

Le richissime banquier qatari Jassim Bin Hamad n’est plus intéressé par la vente de Manchester Ujited. Son retrait de la course à l’achat du grand club anglais a été annoncé ce dimanche.

Il ne reste à présent que le milliardaire britannique Ratcliffe comme candidat a rachat du club.

C’est une grosse info. Les fonds qataris ou l’argent du Qatar ne prendront pas possession de Manchester Uited. Celui qui avait dévoilé son intérêt a déclaré ce jour qu’il n’est plus en course. Actuellement en difficulté a plan des résultats, le club anglais sait maintenant qu’il ne passera pas sous pavillon qatari.

Un club sur-endetté

D’après la BBC, le banquier qatari Sheikh Jassim Bin Hamad Al Thani a retiré son offre d’achat de Manchester United. Il y a près d’un an, Manchester United avait annoncé qu’il explorait « des alternatives stratégiques pour améliorer la croissance du club », une vente complète étant l’une des options.

Le cheikh Jassim et le milliardaire britannique Jim Ratcliffe étaient les principaux candidats après plusieurs tours d’enchères en début d’année, mais le processus s’est enlisé ces derniers mois malgré la colère des supporters à l’égard des propriétaires actuels, la famille Glazer.

Les chiffres du mois de mars montrent que la dette de United a atteint 970 millions de livres sterling. L’offre de Sheikh Jassim portait sur le contrôle total de United et promettait d’effacer les emprunts du club. La BBC a rapporté que son offre s’élevait à 5 milliards de livres sterling, mais que les pourparlers de cette semaine avaient échoué.

Rattcliffe en roue libre

Selon le Daily Mail, Ratcliffe est désormais prêt à prendre une participation de 25 % dans le club pour un montant d’environ 1,5 milliard de livres (1,7 milliard de dollars). Les Glazers sont propriétaires des géants anglais depuis qu’un rachat par endettement en 2005 pour 790 millions de livres sterling (961 millions de dollars) a accablé le club de dettes colossales.

En revanche, M. Ratcliffe serait prêt à acquérir une participation moins importante pour sortir de l’impasse dans laquelle se trouve le prix demandé par les Glazers, à savoir 6 milliards de livres sterling.

Fondateur du géant de la pétrochimie Ineos, M. Ratcliffe est un fan de United depuis son enfance et possède déjà un portefeuille d’investissements dans le domaine du sport.

Ineos possède le club français de Nice et le club suisse de Lausanne-Sport, ainsi que l’équipe cycliste Ineos Grenadiers et est l’un des principaux sponsors de l’écurie de Formule 1 Mercedes.

La fortune de United sur le terrain s’est également ternie sous le mandat des Glazers.

Les Red Devils n’ont pas remporté la Premier League depuis que leur ancien manager Alex Ferguson a pris sa retraite en 2013, et leur dernière victoire en Ligue des champions remonte à 2008.

Ils sont actuellement 10e en Premier League et ont perdu leurs deux premiers matches de la phase de groupes de la Ligue des champions pour la première fois dans l’histoire du club.

Frustrations

Les supporters ont également été frustrés par le manque d’investissement dans les infrastructures de United au cours des deux dernières décennies. Old Trafford reste le plus grand stade de football d’Angleterre, mais il a besoin d’un réaménagement important pour suivre le rythme des installations offertes par ses rivaux. Dans le cadre de la candidature du Royaume-Uni et de l’Irlande à l’organisation de l’Euro 2028, l’Etihad Stadium de Manchester City a été préféré à l’enceinte de United.

Champion en titre de la Premier League, City a vu son destin transformé depuis son rachat par le cheikh Mansour, membre de la famille régnante d’Abou Dhabi, en 2008. En 2021, le fonds souverain saoudien a acheté une participation majoritaire dans Newcastle. Mais l’offre du cheikh Jassim, fils d’un ancien premier ministre qatari, a suscité des inquiétudes quant à l’accroissement potentiel de l’influence de l’État dans la Premier League.

Amnesty International a demandé à la Premier League de renforcer les règles de propriété afin de s’assurer qu’elles ne soient pas l’occasion de renforcer le blanchiment d’argent dans le sport.