FOOTBALL / LA COUPE DU MONDE FEMININE 2023 EN CHIFFRES

2023 nous a offert la plus grande et la meilleure Coupe du monde féminine des 32 ans d’histoire de la compétition, offrant un énorme espoir pour les tournois à venir. L’Espagne a remporté une finale très disputée contre l’Angleterre, mais ce n’est qu’une partie de l’histoire, avec de nouvelles pages d’histoire, des records battus et la preuve irréfutable que le football féminin a le vent en poupe.

32 PAYS EN COMPETITION

C’est la première fois que la Coupe du monde féminine est élargie à 32 équipes, contre 24 en 2019 et 2015. Avant le début du tournoi, des doutes ont été émis quant à la capacité du football féminin international à soutenir une Coupe du monde élargie, étant donné que les États-Unis avaient remporté un match 13-0 en 2019 et que l’Allemagne et la Suisse avaient chacune marqué 10 buts dans des matchs en 2015.

Mais ce n’était pas le cas. Seules trois équipes ont marqué plus de cinq fois en un seul match sur un total de 64 rencontres, tandis que le Maroc a atteint le deuxième tour pour la première fois de son histoire. La Jamaïque et l’Afrique du Sud se sont également qualifiées pour les huitièmes de finale, alors qu’elles avaient quitté la compétition en 2019 sans avoir remporté la moindre victoire ni même marqué le moindre point. De plus, l’Allemagne a été éliminée dès la phase de groupes, les États-Unis n’ont pas réussi à dépasser les huitièmes de finale et il n’y avait plus d’anciens champions en demi-finale.

Il s’agit en fait de la Coupe du monde féminine la plus compétitive de tous les temps.

UN TOTAL DE 164 BUTS MARQUES

164 buts ont été marqués au cours des 64 matches. L’Espagne, championne, en a marqué 21 lors de ses sept sorties. L’Angleterre, vice-championne du monde, n’en a marqué que 13 à titre de comparaison.

La moyenne de buts par match sur l’ensemble du tournoi est de 2,56, soit moins qu’en 2019 et 2015, où elle était de 2,81 à chaque fois.

Mais il s’agit là d’un indicateur d’une compétitivité accrue plutôt que d’une baisse de la qualité ou de l’enthousiasme.

1 978 274 SPECTATEURS AU TOTAL

Il s’agit de la Coupe du Monde Féminine la plus suivie à ce jour, avec des affluences cumulées dans les stades de près de deux millions de fans sur les 64 matches. À titre de référence, l’édition 2019 avait attiré 1,1 million de spectateurs.

La FIFA visait initialement 1,3 million de billets vendus, puis 1,5 million, mais les deux objectifs ont été dépassés.

Plus de 700 000 de ces chiffres cumulés proviennent de matchs organisés en Nouvelle-Zélande, où la vente de billets avait suscité des inquiétudes avant le tournoi. Le précédent record d’affluence dans le pays était d’un peu plus de 37 000 personnes pour un match de qualification pour la Coupe du monde masculine en 2017, mais de nombreux matchs ont attiré plus de 40 000 personnes et le nouveau record est de 43 217 personnes pour la demi-finale de l’Espagne contre le Japon.

L’affluence moyenne de 30 911 spectateurs a largement dépassé celle des trois dernières Coupes du monde et se classe troisième sur la liste de tous les temps, derrière 1999 aux États-Unis (37 944) et 2007 en Chine (37 218).

La finale de Sydney, qui avait déjà accueilli les Jeux olympiques de 2000 et la finale de la Coupe du monde de rugby de 2003, a attiré 75 784 personnes. C’est la première fois qu’une finale dépasse les 70 000 spectateurs depuis 2011 en Allemagne et la deuxième sur la liste de tous les temps, après la finale emblématique du Rose Bowl de 1999 (90 185).

152.000.000 DOLLARS US GAGNES PAR LES EQUIPES

La dotation totale mise à disposition par la FIFA s’élève à 152 millions de dollars (120 millions de livres sterling), dont 110 millions de dollars (86 millions de livres sterling) sont liés à la performance. Pour la première fois, les joueurs seront directement rémunérés, près de la moitié de ces 110 millions de dollars (86 millions de livres sterling) devant aller directement dans leurs poches, le reste dépendant des résultats de leur équipe.

Les membres de l’équipe espagnole victorieuse devraient recevoir 270 000 dollars chacun (212 000 livres sterling), tandis que ceux de l’équipe anglaise finaliste devraient toucher 195 000 dollars (153 000 livres sterling).

-Vainqueurs : 270 000 $ (212 000 £)

-Deuxième : 195 000 dollars

-Troisième place : 180 000 $

-Quatrième place : 165 000 dollars

-Quarts de finale : 90 000 dollars

-Huitièmes de finale : 60 000 dollars

-Phase de groupe : 30 000 $

L’argent dû aux joueuses sera toujours versé par l’intermédiaire de chaque fédération nationale, ce qui a conduit le président de la FIFA, Gianni Infantino, à laisser entendre le mois dernier qu’il n’y avait pas de garantie absolue que les joueuses seraient payées. Cependant, Sarai Bareman, responsable du football féminin à la FIFA, a déclaré qu’elle « s’assurera personnellement que chaque dollar versé à ces joueuses aboutira sur leur compte en banque ».

Les fédérations nationales recevront également des prix distincts, et il appartiendra ensuite à chaque pays de décider s’il souhaite également rémunérer les joueuses pour leurs efforts. Cette mesure a déjà suscité la controverse, la FA étant en conflit avec les joueurs anglais depuis avant le début de la Coupe du monde en raison de leur refus apparent de payer leurs propres primes, alors qu’on leur demandait jusqu’à 100 000 livres sterling par joueur.

Félix NAHM
Félix NAHM
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